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Bulletin de l’Étude sur la santé Ontario, novembre 2023

20 Nov 2023 // Échos de l'ÉSO

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Dans ce numéro :

Les nouveaux échantillons de sang élargiront le potentiel de recherche

Amélioration de la sécurité des données grâce à la vérification en 2 étapes

Des histoires engageantes : ce qui intéresse nos participants

Première publication évaluée par des pairs sur l’immunité pancanadienne contre la COVID-19

Restez en contact!

Diagnostic de cancer étudié chez les participants à l’ÉSO

Pourquoi demeurez-vous membre de l'Étude sur la santé Ontario?

Quelle est votre question sur le cancer?

Avez-vous des amis ou de la famille au Manitoba ou en Saskatchewan?

 

Les nouveaux échantillons de sang élargiront le potentiel de recherche

Le calcul des aliquotes – comment l’ÉSO transformera 3 000 en 90 000

scientist or doctor dropping a blood into blood test tube in rack , research concept

 

En 2024, l’ÉSO demandera à certains participants de fournir un deuxième échantillon de sang. Nous communiquerons avec certaines personnes qui ont fourni un premier échantillon de sang entre 2009 et 2017. Nous espérons que 3000 d’entre eux diront oui et se rendront dans une clinique de prélèvement sanguin située près de chez-eux pour fournir un échantillon de sang.

Pour vous en dire plus, nous avons interrogé les deux spécialistes du sang de l’ÉSO.

Andrea Huston est gestionnaire du projet sur les échantillons biologiques de l’ÉSO qui organise l’initiative de collecte de sang. Lindsay Hayman est chef du projet des opérations pour les échantillons biologiques et supervise la façon dont les échantillons de sang des participants sont recueillis, stockés et distribués aux chercheurs approuvés.

ÉSO : Pourquoi l’ÉSO prélève-t-elle de nouveaux échantillons de sang?

Andrea Huston, Gestionnaire de projet, Échantillons biologiques de l’ÉSO

Andrea Huston : Il s’agit d’une étude à long terme où nous voulons suivre les participants tout au long de leur vie. Il est donc important d’avoir des échantillons de sang prélevés à deux moments différents de leur vie pour comprendre comment la santé de la personne progresse. Ces prélèvements sanguins en série permettront aux chercheurs d’explorer divers changements dans les éléments du sang au fil du temps. L’étude de ces « biomarqueurs », en particulier chez les personnes qui n’ont pas reçu un diagnostic de maladie grave, pourrait aider les chercheurs à développer de meilleurs outils de dépistage diagnostique.

Ces nouveaux échantillons de sang pourraient également permettre aux chercheurs d’examiner les mécanismes du vieillissement en bonne santé, c’est-à-dire que les chercheurs pourront étudier pourquoi certaines personnes de 70 ou 80 ans, par exemple, ont un profil de biomarqueurs sanguins ressemblant à celui d’une personne beaucoup plus jeune. Il sera intéressant de savoir ce qui se passe chez ces personnes qui « vieillissent en bonne santé ». Il existe bien sûr de nombreux autres types de recherche pour lesquels ces échantillons pourront être utilisés, comme la détection précoce du cancer.

Demander à nos bénévoles de donner un peu de leur propre sang, est une demande importante. Mais cela contribuera à enrichir de manière significative la valeur des données recueillies à ce jour et à augmenter le potentiel global de l’étude. Je suis ravie de contribuer à cet effort.

ÉSO : Comment et où les participants seront-ils invités à fournir un échantillon de sang?

AH : À partir de 2024, nous enverrons un courriel aux participants sélectionnés, les invitant à remplir un questionnaire de tri en ligne et un formulaire de consentement numérique. Ensuite, ils seront dirigés vers un laboratoire de prélèvement sanguin situé près de chez eux pour fournir l’échantillon.

ÉSO : Pourquoi seulement 3000 échantillons de sang supplémentaires sont-ils prélevés?

AH : Cela peut ne pas sembler beaucoup, mais il faut considérer que chacun de ces 3000 échantillons sera ensuite transformé en produits sanguins tels que sérum, plasma, globules blancs et globules rouges. Puis chacun de ces produits sera ensuite réparti en petits tubes et conservé sous forme congelée jusqu'à ce qu'un chercheur en fasse la demande. En définitive, les 3000 échantillons seront transformés en plus de 90 000 sous-échantillons – ce qui est une grande quantité de matériel biologique disponible pour de nombreuses années à venir.

ÉSO : Qui recherchez-vous?

AH : Pour commencer, nous inviterons des personnes âgées de 50 à 80 ans qui n’ont pas d’antécédents de maladie majeure et qui ont déjà fourni un premier échantillon de sang à l’ÉSO. Nous prévoyons continuer à inviter des gens jusqu’à ce que nous ayons recueilli 3000 nouveaux échantillons.

ÉSO : Comment ces nouveaux échantillons de sang seront-ils utilisés?

Lindsay Hayman, Chef de projet, Opérations des échantillons biologiques

Lindsay Hayman : Dans les 24 heures suivant le prélèvement, les tubes de sang seront expédiés à notre laboratoire. Là, les échantillons de sang seront aliquotés ou répartis en 28 tubes plus petits pour être stockés. Ces échantillons seront ensuite congelés temporairement à -80° Celsius, puis entreposés dans un congélateur à l’azote liquide à -196° Celsius jusqu’à ce qu’ils soient demandés par un chercheur agréé.

Les échantillons seront utilisés dans une grande variété d’études approuvées et pourraient faire l’objet de différents types d’analyse dans les années à venir, notamment : génotypage, séquençage de l’ADN, protéomique et métabolomique.

Un deuxième échantillon pourrait aider les chercheurs à répondre à des questions liées à la façon dont les facteurs environnementaux (l’endroit où vous avez vécu, l’exposition au soleil), les choix de mode de vie (tabagisme, consommation d’alcool, niveaux d’activité), les expériences de travail (exposition à des produits chimiques ou position assise prolongée) peuvent avoir un impact sur la santé au fil du temps.

Ce qui est intéressant avec l’ÉSO est que chaque fois qu’un chercheur utilise nos données de questionnaires ou nos échantillons biologiques, il doit nous faire part de toute nouvelle information qui découle de son travail réalisé avec l’appui de l’ÉSO, ce qu’on appelle des données dérivées. Ainsi, chaque fois qu’un échantillon est utilisé, l’Étude s’enrichit davantage.

ÉSO : Ces échantillons de sang seront-ils différents des cartes de micro-échantillons sanguins que des participants ont envoyées par la poste pour l’Étude sur les anticorps à la COVID-19?

LH : Oui, très différents. Contrairement aux cinq taches de sang séché fournis sur une carte spéciale par près de 10 000 participants pour l’Étude sur les anticorps à la COVID-19, cette fois nous demanderons un échantillon de sang complet. Tout comme lorsqu’un médecin vous envoie passer une « analyse de sang », on vous demandera de fournir plusieurs tubes de sang.

 

 

 

En 2021, nous avons déplacé tous les échantillons de l’ÉSO vers un nouveau dépôt biologique de la région du Grand Toronto. À l’heure actuelle, nous disposons de six grands congélateurs à azote liquide contenant un imposant  lot de ~473 000 flacons d’échantillons biologiques contenant des échantillons de sang, d’urine et d’ADN provenant de plus de 41 000 participants à l’ÉSO.

🧊❄🥶

Pour en savoir plus sur la façon dont vos échantillons sont stockés, lisez cet article paru dans le Bulletin de novembre 2018.

 

 

 

Amélioration de la sécurité des données grâce à la vérification en 2 étapes

Une couche de protection supplémentaire est maintenant en place.

 

Dans notre dernier Bulletin d'information, nous vous avons interrogé sur votre expérience avec diverses formes supplémentaires de sécurité des comptes. Aujourd’hui, nous sommes heureux d’annoncer une amélioration importante visant à renforcer la sécurité de votre compte de l’ÉSO. Dans le cadre de notre engagement continu à protéger vos données et à assurer l’intégrité de nos recherches, nous avons mis en place une vérification en 2 étapes pour tous les comptes des participants.

Pourquoi la vérification en 2 étapes est-elle importante?

 

Protection de vos données : La sécurité des données est une priorité absolue pour notre étude. Avec la vérification en 2 étapes, nous ajoutons une couche de protection supplémentaire qui rend l’accès à votre compte beaucoup plus difficile pour les personnes non autorisées.

Empêcher l’accès non autorisé : La vérification en 2 étapes nécessite deux facteurs d’authentification distincts : généralement quelque chose que vous connaissez (votre mot de passe) et quelque chose que vous avez (un code à usage unique envoyé à votre adresse courriel). Cela signifie que même si quelqu’un obtient votre mot de passe de l’ÉSO, il aura également besoin d’accéder à votre compte de courriel pour terminer le processus de vérification.

Conformité aux meilleures pratiques : La mise en œuvre de la vérification en 2 étapes est conforme aux meilleures pratiques en matière de sécurité des données et est recommandée par les experts dans le domaine.

 

Comment cela fonctionne-t-il

La vérification en 2 étapes est simple. La prochaine fois que vous vous connecterez à votre compte avec votre nom d’utilisateur et votre mot de passe, vous recevrez un code à usage unique, envoyé à l’adresse courriel associée à votre compte de l’ÉSO. Vous devrez entrer ce code pour terminer le processus d’ouverture du compte. Vous n’aurez pas besoin de le faire à chaque fois, mais seulement lorsque nous aurons besoin de vérifier votre identité. Voici à quoi ressemblera le courriel :

 

Ce que vous devez faire :

  1. Assurez-vous que vos coordonnées sont à jour : Il est important de garder votre adresse courriel enregistrée à jour afin de pouvoir recevoir les codes à usage unique de vérification.

  2. Suivez les instructions : Lorsque vous êtes invité/e à effectuer la vérification en 2 étapes, il vous suffit de suivre les instructions à l’écran pour récupérer et saisir le code à 6 chiffres.

 

Si vous avez besoin d’aide, veuillez nous contacter et il nous fera plaisir de vous aider. Nous vous remercions de votre participation continue et de votre collaboration en vue de rendre cette étude aussi sécuritaire que possible.

 

Des histoires engageantes : ce qui intéresse nos participants

Découvrez les résultats du sondage auprès des lecteurs mené dans le numéro de juin 2023.

 

Dans notre dernier bulletin, nous avons demandé aux lecteurs quelles étaient leurs préférences quant aux récits qu’ils aimeraient voir davantage. Nous avons été ravis que plus de 260 d’entre vous aient pris le temps de partager leurs idées. Vos commentaires nous guideront dans la création d’un contenu qui corresponde vraiment à vos intérêts et à vos besoins.  Voici un récapitulatif :

En tête de liste des articles préférés, 87 % des répondants ont un vif  intérêt pour la recherche qui exploite les données de l’Étude sur la santé Ontario, suivie des résultats des projets de recherche qui utilisent des données et des échantillons fournis par les participants à l’ÉSO, à 81 %.

 


🦠 🩺 Ce numéro présente des articles mettant en lumière les résultats de l'Étude de CanPath sur les anticorps à la COVID-19 COVID-19 Antibody Study, et d’une étude internationale traitant de l’association entre l’anxiété et la dépression et l’incidence de certains types de cancer.

 

 

Une autre tranche importante des participants voulait savoir ce qui se profilait à l’horizon, près de 79 % des répondants souhaitant en savoir plus sur les initiatives à venir de l’Étude.

 


🩸 Cliquez ici pour avoir un aperçu de nos plans en vue de prélever un deuxième échantillon de sang complet auprès de 3000 participants à l’ÉSO en 2024.

 

 

Merci à tous ceux et celles qui ont participé au sondage ‒ votre contribution est inestimable et nous permet de créer et d’adapter le contenu pour qu’il corresponde mieux à vos intérêts.

 

Première publication évaluée par des pairs sur l’immunité pancanadienne contre la COVID-19

Les participants à l’ÉSO et à CanPath contribuent à un important projet de recherche national

 

Plus tôt cette année, le Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath), dont l’ÉSO est la plus importante des sept cohortes participantes, a contribué à la première publication évaluée par des pairs montrant combien de personnes au Canada avaient développé des anticorps suite à une infection ou à un vaccin contre la COVID-19. Ces résultats ont été publiés dans le Journal de l’Association médicale canadienne (JAMC).

Des études comme celle-ci nous donnent une idée de l’ampleur de l’infection au sein de la population canadienne et ont révélé qu’en mars 2023, plus de 75 % des Canadiens avaient développé des anticorps contre les infections à la COVID-19.

Pour en savoir plus sur ce projet et ses résultats :

 

Restez en contact!

 

Si vous avez déménagé, changé votre adresse courriel ou avez un nouveau numéro de téléphone, veuillez Mettre à jour votre compte pour que nous soyons en mesure de rester en contact.

Vous ne parvenez pas à vous connecter? Veuillez nous-appelez ou écrivez-nous pour nous le faire savoir.

Nouveau : Pour plus de sécurité, nous vous envoyons désormais un courriel automatisé confirmant que les informations de votre compte ont été modifiées, telles que votre mot de passe, vos coordonnées ou votre contact d’urgence.

 

Diagnostic de cancer étudié chez les participants à l’ÉSO

Aucun lien n’a été observé entre la dépression et l’anxiété et de nombreux cancers courants

 

On pensait que la dépression et l’anxiété exposait les gens à un risque plus élevé de certains cancers. De nouvelles recherches menées dans le cadre d’une vaste étude internationale, qui englobe des données provenant de milliers de participants à l’ÉSO, montrent le contraire.

Dans un article publié en août 2023, le projet PSY-CA (PSYchosocial factors and CAncer incidence) n’a pas réussi à démontrer une association entre la dépression et l’anxiété et le cancer du sein, le cancer de la prostate, le cancer colorectal et les cancers liés à l’alcool, ou les cancers en général. Cependant, il a observé un lien entre la dépression et l’anxiété (symptômes et diagnostics) et l’incidence du cancer du poumon et des cancers liés au tabagisme. L’article a noté que ces associations étaient considérablement réduites lorsqu’elles étaient ajustées pour tenir compte de la présence d’autres facteurs de risque connus pour les cancers du poumon, tels que le tabagisme, la consommation d’alcool et l’indice de masse corporelle.

Dr David Soave

Le consortium PSY-CA examine les données de 18 populations étudiées aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Norvège et au Canada. À l’aide de données provenant de registres du cancer, cette méta-analyse (analyse statistique de plusieurs études) scrute les données recueillies auprès de plus de 300 000 adultes pour explorer la relation entre des facteurs psychosociaux spécifiques et un diagnostic de cancer.

Le Dr David Soave de l’Université Wilfrid Laurier a dirigé l’analyse axée sur l’ÉSO dans le cadre du projet PSY-CA. Il a examiné les données de 14 384 participants à l’ÉSO. D’autres chercheurs ont étudié les données des participants de deux cohortes sœurs de l’ÉSO, la VOIE Atlantique et CARTaGENE au Québec.

Il a indiqué que la cohorte de participants à l’Étude sur la santé Ontario était bien adaptée au projet international, car il y avait une quantité importante d’information disponible sur les facteurs psychosociaux pouvant être liés aux diagnostics de cancer connus dans la population de l’ÉSO. Voici les facteurs psychosociaux examinés dans l’étude :

  • Dépression diagnostiquée
  • Trouble anxieux et symptômes anxieux diagnostiqués
  • Perte récente d'un membre de la famille proche ou d'un partenaire
  • Faible soutien social perçu
  • Statut de la relation
  • Détresse générale
  • Névrosisme

Que faut-il retenir de l’étude?

« Nos résultats peuvent être instructifs pour de nombreux patients atteints d’un cancer qui croient que leur diagnostic est attribué à l’anxiété ou à une dépression antérieure », a affirmé le Dr Soave.

Il a souligné que d’autres recherches sont nécessaires pour comprendre comment la dépression, l’anxiété, les comportements liés à la santé et le cancer du poumon sont liés. Lire l’article complet dans Cancer, une revue à comité d’examen par les pairs de l’American Cancer Society.

 

Pourquoi demeurez-vous membre de l'Étude sur la santé Ontario?

Voici ce que Gwen de Toronto avait à dire :

 

Nous aimons avoir de vos nouvelles. Pourquoi demeurez-vous membre de l'Étude sur la santé Ontario? Écrivez-nous à info@ontariohealthstudy.ca

 

Quelle est votre question sur le cancer?

Les données de l’ÉSO utilisées pour étudier les moyens de prédire les cancers plus tôt

 

Avez-vous une question à poser à un chercheur en cancérologie?

Matt, participant de longue date à l’ÉSO, a posé la question suivante : « Comment notre sang change-t-il avec l’âge? » dans une nouvelle série de vidéos intitulée « Demandez à un chercheur en cancérologie ».

Regardez la Dre Kimberly Skead répondre à la question de Matt en décrivant comment les études sur la santé de la population, comme l’Étude sur la santé Ontario, peuvent servir à étudier des moyens de prédire les cancers des années avant qu’ils ne se transforment en tumeurs. Les données de plus de 7000 participants à l’ÉSO ont été utilisées dans les travaux de recherche de la Dre Skead de 2021 à 2023.

La série de vidéos « Demandez à un chercheur en cancérologie » est hébergée par l’Institut ontarien de recherche sur le cancer (IORC) à Toronto (où se trouve l’ÉSO). Des biologistes, des oncologues, des immunologistes et d’autres experts de l’IORC répondent aux questions sur le cancer posées par des Ontariennes et des Ontariens.

La plupart des vidéos de la série « Demandez à un chercheur en cancérologie » ne sont pas liées aux travaux de l’Étude sur la santé Ontario, mais vous pouvez soumettre votre question sur le cancer ici : https://forms.gle/dYVhyKDa26YbmpoXA. Si votre question est sélectionnée, l’IORC (non l’ÉSO) vous enverra un courriel vous indiquant les prochaines étapes. Veuillez noter que leurs experts en cancérologie ne peuvent pas offrir de conseils médicaux ou commenter d’expériences médicales personnelles.

 

Avez-vous des amis ou de la famille au Manitoba ou en Saskatchewan?

Ces études essaient de recruter des participants pour la recherche à long terme sur la santé

CancerCare Manitoba logo

 

Dites à vos amis du Manitoba et de la Saskatchewan qu’ils peuvent participer à une étude à long terme sur la santé très semblable à l’Étude sur la santé Ontario. Les projets Manitoba Tomorrow et Healthy Future Sask recrutent des participants âgés de 30 à 74 ans dans le but d’en apprendre davantage sur les causes du cancer et d’autres maladies chroniques. Veuillez partager les liens d’inscription ci-dessous avec vos amis et les membres de votre famille qui vivent dans ces provinces.

Projet Manitoba Tomorrow : www.manitobatomorrowproject.ca

Projet Healthy Future Sask : https://healthyfuturesask.ca/Participant/Portal