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Bulletin de l’Étude sur la santé Ontario, novembre 2021

30 Nov 2021 // Échos de l'ÉSO

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Dans ce numéro :

 

L’étude internationale PSY-CA utilise des données de l’ÉSO sur la dépression

Dr. David Soave
Le Dr David Soave est professeur adjoint de mathématiques à l’Université Wilfrid Laurier.

Le cancer et la dépression ou l’anxiété – des recherches antérieures laissent penser qu’il existe un lien, mais les résultats sont mitigés. Maintenant, une étude hollandaise utilise les données des participants à l’Étude sur la santé Ontario pour mieux comprendre les facteurs qui pourraient influencer la relation entre cette maladie et la dépression ou l’anxiété.

L’étude PSY-CA (facteurs PSYchosociaux et incidence du CAncer) examine les données de 11 études menées aux Pays-Bas et de sept études internationales. En utilisant les informations provenant des registres du cancer, cette méta-analyse (analyse statistique de plusieurs études) examinera la relation entre certains facteurs psychosociaux spécifiques et un diagnostic de cancer.

Les facteurs psychosociaux d’intérêt sont :

  • La dépression diagnostiquée
  • Le trouble anxieux et les symptômes anxieux diagnostiqués
  • La perte récente d’un membre de la famille proche ou d’un partenaire
  • Un faible soutien social perçu
  • Le statut de la relation
  • Une détresse générale
  • Le neurotisme

Bien que l’étude examine toutes les incidences de cancer, elle se concentrera sur les cancers du sein, du poumon, de la prostate et le cancer colorectal, ainsi que sur les cancers liés au tabagisme et à l’alcool, car des facteurs psychosociaux peuvent hausser le tabagisme et la consommation d’alcool.

Le Dr David Soave dirige l’analyse liée à l’ÉSO pour l’étude PSY-CA, avec l’analyste en recherche Sean Hellingman, candidat au doctorat à l’Université Wilfrid Laurier de Waterloo, où le Dr Soave enseigne les mathématiques.

« Grâce en partie aux données des questionnaires des participants à l’ÉSO, nous espérons mieux comprendre comment les facteurs psychosociaux, tels que la dépression, affectent le risque de cancer, et quels comportements liés à la santé – y compris le tabagisme ou l’activité physique – pourraient modifier cette relation », a déclaré le Dr Soave.

« Le lien entre les facteurs psychosociaux et le cancer pourrait n’être pertinent que dans des sous-groupes spécifiques d’individus, par exemple les hommes ou les fumeurs. En outre, il existe un vaste débat sur les voies reliant les facteurs psychosociaux au cancer. »

Ayant accès aux données de l’ÉSO depuis 2019, le Dr Soave a maintenant fourni son analyse des données de l’Ontario aux principaux chercheurs de l’étude afin qu’elles puissent être fusionnées avec celles des 17 autres cohortes. Les résultats pourraient être publiés dès 2022. Renseignez-vous sur la conception de l’étude PSY-CA, publiée récemment dans Brain and Behavior.

L’étude PSY-CA utilise également d’autres données canadiennes dérivées d’études sœurs de l’ÉSO : CARTaGENE au Québec et La VOIE atlantique.

 

Mise à jour au sujet de l’Étude sur les anticorps à la COVID-19

La Dre Victoria Kirsh est chercheure associée à l’Étude sur la santé Ontario.

L’ensemble des quelque 10 000 participants à l’OHS qui ont fourni des microéchantillons de sang pour tester la présence d’anticorps à la COVID-19 plus tôt cette année seront invités à fournir un deuxième échantillon.

Au cours de l’hiver 2022, ces participants seront à nouveau invités à « saigner pour la science », d’abord en remplissant un deuxième questionnaire, puis en envoyant un deuxième échantillon de sang à un laboratoire pour fins d’analyse. Le questionnaire recueille un instantané de votre état de santé actuel et fournit aux chercheurs un précieux contexte pour l’interprétation des résultats de vos tests d’anticorps.

Voici un aperçu des résultats de la phase 1.

Données collectées entre février et juin 2021

19 304 participants de CanPath, dont 10 645 de l’ÉSO (55 %)

 

Femmes : 67%, Hommes : 33%

 

Âge moyen : 62,9


71% des répondants ont déclaré avoir reçu au moins une dose de vaccin (Données collectées entre février et juin 2021). De ce groupe :

  • 67,5 % ont reçu le vaccin Pfizer-BioNTech
  • 20 % ont reçu le vaccin Oxford-AstraZeneca
  • 11,7 % ont reçu le vaccin Moderna

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2,6 % avaient une infection au SRAS-CoV-2. De ce groupe :

1,3 % ont signalé qu’ils avaient reçu un résultat positif à un test de laboratoire pour la COVID-19, tandis qu’un autre 1,3 % montraient des anticorps contre la protéine de la nucléocapside du virus, signalant une infection antérieure.

 

Nos conclusions

  1. ont mis en évidence l’importance d’accélérer le déploiement des deuxièmes doses car les niveaux d’anticorps étaient sous-optimaux après une seule dose, mais ils augmentaient de façon spectaculaire après une deuxième dose;
  2. ont montré que les réponses immunitaires après la vaccination dépendaient de façon critique de l’âge, avec une réponse immunitaire plus faible chez les personnes âgées;
  3. ont fourni des preuves à l’appui de la modification des directives sur le suivi du vaccin AstraZeneca par une deuxième dose d’un vaccin à ARNm;
  4. ont montré qu’une vaccination complète avec un vaccin à ARNm par rapport à AstraZeneca induisait une réponse d’anticorps plus forte;
  5. ont montré que les niveaux d’anticorps diminuent légèrement avec le temps écoulé depuis la deuxième dose de vaccin;
  6. ont confirmé que les personnes ayant déjà été infectées par le SRAS-CoV-2 ont suscité des réponses d’anticorps plus fortes.

 

Au moment où les premiers échantillons ont été recueillis, la plupart des participants n’avaient pas encore été complètement vaccinés. Maintenant que plus de 85 % des Ontariens admissibles ont reçu deux doses, il sera d’un grand intérêt de mesurer l’impact de la vaccination sur les niveaux d’anticorps, ainsi que sur les diagnostics de COVID-19 et la gravité des symptômes.

Au sujet de l’importance de recueillir des données et des échantillons à plusieurs points dans le temps, la Dre Victoria Kirsh, scientifique associée à l’ÉSO, affirme que « des questions subsistent concernant le taux de diminution des niveaux d’anticorps au fil du temps, l’efficacité des combinaisons et de l’appariement des vaccins contre la COVID-19 et l’intervalle de dosage optimal. »

Des données préliminaires de chercheurs du Québec et de la Colombie-Britannique indiquent que le report des deuxièmes doses jusqu’à quatre mois a conduit à la production d’anticorps plus nombreux et de meilleure qualité, offrant un niveau de protection plus élevé contre la COVID-19 et les variants préoccupants, notamment le variant Delta. L’Étude sur les anticorps à la COVID-19 de l’ÉSO et CanPath est particulièrement bien placée pour ajouter des preuves supplémentaires à ces données émergentes, y compris sur l’efficacité de la combinaison et de l’appariement des vaccins.

« Les vaccins restent notre outil le plus efficace pour prévenir les infections graves à la COVID-19 et notre étude soutiendra la réponse du Canada à la pandémie en indiquant si, quand et pour qui un rappel pourrait être nécessaire », a déclaré la Dre Kirsh.

L’Étude sur les anticorps à la COVID-19 de l’ÉSO et de CanPath  a été conçue par le Dr Philip Awadalla et Kimberly Skead avec la collaboration de la Dre Victoria Kirsh et du Dr Philippe Broët de CARTaGENE. Le financement pour mener cette étude a été fourni par le gouvernement du Canada, par le biais du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 et par les Instituts de recherche en santé du Canada.

Si vous n’avez pas été sélectionné/e pour participer, sachez que vous restez un membre important de la présente Étude et que vous serez contacté/e à l’avenir pour d’autres questionnaires, initiatives et occasions de participer à la recherche en santé menée au Canada.

 

Les étudiants acquièrent une expérience pratique avec un ensemble de données synthétiques

 

Les participants à l’ÉSO ont rempli jusqu’à cinq questionnaires. Désormais, vos contributions bénévoles aident à former les scientifiques et les professionnels de la santé de demain.

Débutant avec un projet pilote en 2020, les étudiants de l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto ont maintenant accès à un ensemble de données synthétiques pour apprendre à élaborer une question de recherche, à analyser et interpréter des données sur la santé, et à présenter leurs résultats dans le cadre de leurs cours.

Connu comme l’Ensemble de données pour étudiants de CanPath, celui-ci simule les données harmonisées au niveau national qui sont à la disposition des chercheurs, permettant aux étudiants d’acquérir une expérience pratique sans utiliser ou révéler les renseignements réels des participants.

C’est une nouvelle façon d’utiliser les données de la plateforme de recherche à laquelle les participants peuvent ne pas penser immédiatement.

La Dre Jennifer Brooks, professeure à l’Université de Toronto, a d’abord utilisé l’ensemble de données pour étudiants dans son cours de deuxième cycle, intitulé « Analyse catégorique des données pour les épidémiologistes ». Les étudiants ont utilisé l’ensemble de données dans leurs projets, en étudiant les liens entre les expositions liées au mode de vie et les résultats sur le plan de la santé, y compris l’accès aux espaces verts et l’obésité, le tabagisme et la sclérose en plaques, les horaires de travail et la consommation excessive d’alcool.

« Dans l’ensemble, les étudiants ont trouvé les données faciles à utiliser, ils ont apprécié la taille de l’échantillon et le nombre de variables disponibles », a déclaré la Dre Brooks lors d’un récent webinaire. « Certains ont dû modifier leur question de recherche en fonction des données disponibles, mais je pense que c’est une chose avec laquelle nous devons tous composer – c’est destiné à être une expérience du monde réel, et c’est effectivement le monde réel. »

L’utilisation s’est poursuivie avec le cours intitulé « Méthodes épidémiologiques 1 » à l’Université de Toronto, ainsi qu’avec « Méthodes statistiques dans la recherche en santé et biostatistique I, II, III », enseignés à l’Université de l’Alberta par le professeur Yan Yuan.

L’Ensemble de données pour étudiants de CanPath imite les données au niveau de la population de plus de 40 000 participants des cohortes de CanPath, y compris l’Étude sur la santé Ontario, le projet BC Generations, le projet Alberta Tomorrow, CARTaGENE au Québec et La Voie atlantique. Les ensembles de données et un dictionnaire de données à l’appui de plus de 400 variables sont fournis gratuitement aux enseignants approuvés des universités et collèges canadiens, pour utilisation dans un cours universitaire.

Apprenez-en plus sur l’Ensemble de données pour étudiants de CanPath dans ce webinaire mettant en vedette la Dre Brooks.


Rencontre publique 24 février 2022

 

 

Une immense plateforme de recherche mondiale englobe désormais les données de l’ÉSO

 

Les données des questionnaires que les participants à l’ÉSO ont fournies pendant 12 ans se retrouvent dans une vaste base de données consultable qui pourrait aider les scientifiques à poser, et peut-être à répondre, à des questions de recherche dans le monde entier.

L’International HundredK+ Cohorts Consortium (IHCC) est en train de bâtir une plateforme de recherche mondiale qui regroupe plus de 103 grandes études sur la santé de la population dans 43 pays impliquant près de 50 millions de participants.

Les données tirées des questionnaires de l’ÉSO et des échantillons de sang sont incluses dans ce consortium car l’ÉSO fait partie de CanPath, la seule cohorte d’étude canadienne assez vaste pour se joindre au consortium.

Pour être membre de l’IHCC, les études doivent généralement :

  • Compter plus de 100 000 participants (CanPath en compte 330 000, dont près de 183 000 provenant de l’ÉSO);
  • Prévoir de suivre la santé de leurs participants pendant des décennies;
  • Recueillir un large éventail de données sur la santé et le mode de vie non centrées sur une seule maladie;
  • Recueillir des échantillons biologiques auprès des participants (comme du sang, de l’urine ou de l’ADN);
  • Être disposées et capables de partager en toute sécurité des données anonymisées avec d’autres membres de l’étude internationale.

Les études sur la santé des populations comme l’ÉSO et CanPath sont utiles pour permettre aux chercheurs d’examiner diverses populations ainsi que certaines sous-populations spécifiques. Bien que vaste en soi, l’étude de cohorte de chaque pays est néanmoins limitée par sa taille, les antécédents de sa population et les facteurs environnementaux géographiques auxquels les habitants de ce pays ont été exposés.

« Le couplage des données entre de grandes cohortes fournit une vaste ressource numérique de données diverses pour répondre à des questions auxquelles aucune de ces cohortes ne pourrait répondre à elle seule, améliorant la valeur de chaque cohorte et tirant parti des énormes investissements qui y ont été faits à ce jour », écrit Peter Goodhand, co-auteur d’un récent article paru dans Lancet et coprésident de l’IHCC.

Un atlas interactif en cours d’élaboration permettra aux membres du consortium de trouver et d’utiliser facilement les informations dont ils ont besoin dans plus de 70 études internationales de l’IHCC. Philip Awadalla, responsable scientifique de l’ÉSO et de CanPath co-dirige cet atlas, ainsi que le travail d’élaboration des normes pour les données et l’infrastructure informatique qui rendra possible une entreprise mondiale d’une telle envergure. Il siège également au comité directeur scientifique de l’IHCC.

Dans le bulletin de juin 2019, nous vous avons parlé d’un autre consortium international sur le cancer.

 

Votre travail vous expose peut-être à l’eczéma ou au psoriasis

La Dre Elena Netchiporouk est professeure agrégée de dermatologie au Centre universitaire de santé McGill.

Les données des questionnaires fournies par plus de 36 000 participants à l’ÉSO qui vivent avec l’eczéma ou le psoriasis sont utilisées dans une étude nationale visant à déterminer si certains emplois pourraient prédisposer les personnes à recevoir un diagnostic de ces affections cutanées chroniques.

Une dermatologue de l’Université McGill utilise les données de la plateforme de recherche CanPath (dont l’ÉSO est le plus gros contributeur) pour examiner l’impact du travail sur les risques d’eczéma, de psoriasis et de lupus (lupus érythémateux systémique).

La Dre Elena Netchiporouk analysera les données des questionnaires sur la santé concernant les types d’emplois occupés, les horaires de travail et si certaines expositions rencontrées au travail peuvent être associées à des maladies de la peau. Parce que les cohortes régionales de CanPath suivent la santé de leurs participants depuis des années, CanPath était en position unique pour lui offrir une multitude de détails, depuis l’âge où les personnes ont reçu un premier diagnostic de maladie de la peau, jusqu’à quel emploi ils occupaient avant le diagnostic, et d’autres détails connexes tels que le travail par quarts irréguliers (le sommeil interrompu stresse le corps et le stress est un déclencheur courant de l’eczéma).

Dans la base de données de CanPath, il y a 37 023 patients atteints d’eczéma, 15 545 atteints de psoriasis et 1 163 atteints de lupus. Les données anonymisées d’un groupe témoin de participants sans ces affections cutanées seront utilisées à des fins de comparaison.

La Dre Netchiporouk utilisera également une matrice d’exposition au travail, appelée CANJEM, afin de obtenir de l’information sur la probabilité, la fréquence et l’intensité d’exposition de 258 facteurs de risque professionnels dans 30 000 professions, pour étudier si les expositions liées au travail augmentent le risque de contracter ces affections cutanées.

  • Pour l’eczéma, la Dre Netchiporouk a indiqué qu’elle était curieuse d’examiner l’effet sur les personnes qui effectuaient un « travail humide », comme les coiffeurs ou les infirmières, où la peau est régulièrement exposée à des produits chimiques ou liquides, et si le travail par quart est associé à un risque de développer l’eczéma.
  • Pour le psoriasis, elle a affirmé que beaucoup de ses patients en clinique à Montréal occupent des emplois sédentaires. Cependant, si ce lien existe vraiment, il reste à prouver. Que pourraient révéler les données sur la question de savoir si les emplois sédentaires influent sur le risque de contracter le psoriasis? « Nous savons que le psoriasis est associé au syndrome métabolique où le mode de vie sédentaire joue également un rôle; cela peut donc être un autre argument pour aider les patients à intégrer l’activité physique en dehors des heures de travail comme mesure de prévention. Il pourrait également être bénéfique d’éduquer les patients à risque quant aux risques associés à la maladie, tels que le rhumatisme psoriasique et le syndrome métabolique, ainsi que sur les différents traitements proposés.
  • Pour le lupus, elle s’intéressera aux expositions professionnelles aux rayons ultraviolets et aux produits chimiques précédemment liés à l’auto-immunité, tels que la silice et les solvants organiques.

 

Un merci

La Dre Netchiporouk apprécie les contributions des participants à l’ÉSO, qui représentent la moitié des 330 000 Canadiens qui participent à la plateforme de recherche de CanPath.

« Il faudrait des années pour qu’un chercheur puisse recueillir ce genre de données (sur les maladies) auprès de plus de 30 000 bénévoles (en Ontario)! Sans leur participation et le temps qu’ils y ont consacré au fil des ans, aucun des travaux des chercheurs (de CanPath) à travers le Canada n’aurait été possible.

La Dre Netchiporouk compte terminer ses travaux sur l’eczéma et le psoriasis cet hiver. Elle a également demandé à accéder à plus de données – pour coupler les données environnementales disponibles auprès de CANUE – afin d’explorer davantage les risques associés à ces trois maladies.

 

Pourquoi avez-vous répondu au Questionnaire sur la COVID-19?

Voici ce que Sandra, de Guelph, avait à dire :

 

« Je suppose que tout se résume à essayer de redonner un peu à un système qui nous donne tellement. J’ai voyagé dans des pays où les soins de santé ne sont pas toujours disponibles ou universels, pas toujours à point et à jour, et certainement pas toujours gratuits. Les soins de santé sont un cadeau que nous n’apprécions pas toujours et je veux juste faire quelque chose pour redonner un peu et dire merci d’une modeste manière pour ce précieux cadeau qu’est la santé. En cette période de COVID, il n’a jamais été aussi important pour nous tous de faire notre part. »

 

Nous aimons avoir de vos nouvelles. Pourquoi avez-vous participé à l’Étude sur les anticorps à la COVID19? Écrivez-nous à info@ontariohealthstudy.ca.

 

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