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Bulletin de l’Étude sur la santé Ontario, novembre 2015

23 Nov 2015 // Échos de l'ÉSO

L’un des premiers de plusieurs projets à utiliser les données de l’Étude sur la santé Ontario a maintenant publié ses résultats

Cet article est paru dans le numéro d’octobre 2015 de Hospital News

Les arbres nous donnent de l’ombre et contribuent à purifier l’air, mais une nouvelle recherche montre qu’ils peuvent également nous aider par d’autres moyens. Utilisant des données de l’Étude sur la santé Ontario (ÉSO) et des dossiers forestiers de la ville de Toronto, des chercheurs de l’Université de Chicago ont montré l’effet positif que peut avoir sur notre santé le fait de vivre à proximité des arbres.

Cette étude a été l’une des premières à utiliser les données de l’ÉSO et elle démontre la puissance de ces données pour les chercheurs qui étudient comment aider à prévenir les maladies chroniques dans nos collectivités.

L’étude a révélé que les gens qui vivent dans des quartiers où il y a une à forte densité arboricole sur leur rue ont déclaré avoir une meilleure perception de leur santé et significativement moins de problèmes cardio-métaboliques tels qu’un taux élevé de cholestérol, des troubles cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux et le diabète. Les chercheurs ont également découvert « que la présence de 10 arbres supplémentaires dans un pâté de maison améliorait, en moyenne, la perception de la santé de manière comparable à une augmentation du revenu personnel annuel de 10 000 $ ou au fait de déménager dans un quartier où le revenu médian est de 10 000 $ plus élevé, ou au fait d’être sept ans plus jeune. »

Les chercheurs ont utilisé des données auto-déclarées portant sur la perception de la santé en général, les troubles cardio-métaboliques et les maladies mentales, recueillies dans les réponses au questionnaire en ligne de l’ÉSO auprès des participants âgés de 18 ans et plus. « Cette étude montre l’utilité des données que recueille l’Étude sur la santé Ontario pour les aux chercheurs », explique le Dr Philip Awadalla, chercheur principal de l’OHS. « Cette étude et les autres qui vont suivre vont nous aider à mieux comprendre comment l’environnement affecte notre santé. Il est important de comprendre les causes de certaines maladies telles que le cancer, le diabète et la maladie d’Alzheimer ».

Les participants à l’ÉSO âgés de 30 à 74 ans peuvent également choisir de fournir un échantillon de sang à l’un des Centres locaux d’examen (CLE) qui sont implantés temporairement à divers endroits dans la province. Les sites prévus pour l’implantation des CLE au cours des prochains mois comprennent Hamilton, Windsor, Ottawa et Sarnia / Lambton. Dans les 10 jours ouvrables suivant la fourniture d’un échantillon de sang, les participants reçoivent un rapport d’analyse sanguine détaillé qui leur permet d’obtenir une image d’ensemble de leur santé.

L’ÉSO fait partie d’une plate-forme nationale de recherche, appelée Projet de partenariat canadien Espoir pour demain (PPCED), qui a permis de recueillir des données sur la santé de plus de 300 000 Canadiens, soit près d’une personne sur 50 âgées de 35 à 69 ans. Grâce à l’ÉSO, 160 000 Ontariens participeront au PPCED. Ce projet permet également d’établir des liens avec d’autres cohortes nationales et internationales, donnant aux chercheurs la possibilité d’accéder à des données sur plusieurs personnes pour l’étude des cancers rares et d’autres maladies chroniques.

« Pour aller au fond de ce qui cause les maladies chroniques et développer des stratégies de prévention et de nouveaux traitements, nous devons travailler ensemble », de dire le Dr Awadalla. « Des initiatives telles que le Projet de partenariat canadien Espoir pour demain sont un excellent exemple de cela. En mettant en commun nos ressources – dans ce cas les données et les échantillons physiques ­– nous allons pouvoir mieux améliorer la santé des générations futures ».

Pour en savoir davantage au sujet de l’Étude sur la santé Ontario et y participer, visitez www.ontariohealthstudy.ca/fr . Des renseignements sur le Projet de partenariat canadien Espoir pour demain se trouvent à www.partnershipfortomorrow.ca/fr.

Q et R avec le Dr Marc Berman, auteur de « Neighborhood Greenspace and Health in a Large Urban Center »

ÉSO : Votre article sur les espaces verts dans les quartiers a reçu beaucoup d’attention dans les médias. Quelle a été la réaction générale à vos observations?

Dr Marc Berman : Je pense que la réponse a été assez positive. Beaucoup de gens ont l’intuition que les arbres et les espaces verts sont bons pour la santé et il est agréable d’avoir un certain soutien scientifique derrière ces intuitions. Cependant, certains ont mal interprété nos observations. Par exemple, certaines personnes ont affirmé qu’évidemment, cela était vrai parce que les gens riches vivent dans des quartiers plus écologiques. Dans notre étude, nous avons neutralisé ces éléments, de sorte que tous les effets que nous avons observés étaient indépendants du revenu, de l’âge et de l’éducation. Autrement dit, les arbres, en soi, ont contribué à une meilleure santé.

Pourquoi l’Étude sur la santé Ontario a-t-elle été choisie comme source de données sur la santé?

Parce que c’est un ensemble vaste et détaillé de données sur la santé.

Comment les données de l’Étude sur la santé Ontario ont-elles été utiles à votre recherche?

Nous n’aurions pas pu réaliser l’étude sans les données de l’ÉSO car elles étaient les seules données sur la santé auxquelles nous avions accès.

Selon vous, quel impact auront vos recherches sur des sujets tels que la planification urbaine et la politique en matière de santé publique?

J’espère que les résultats seront pris au sérieux par les urbanistes et les responsables des politiques publiques. Je souhaite aussi qu’ils suscitent plus de recherche scientifique dans ce domaine. D’abord, nos résultats sont des corrélations, donc nous ne pouvons pas tirer de conclusions robustes de notre étude. Ensuite, nous ne connaissons pas le mécanisme par lequel les arbres ont un lien avec l’amélioration de la santé. Répondre à ces questions nous aidera à concevoir des villes meilleures et plus vivables.

Quelles autres utilisations potentielles des données des questionnaires et des échantillons biologiques de l’ÉSO seraient utiles à la recherche dans votre domaine?

C’est une bonne question. Nous espérons pouvoir continuer à utiliser les données de l’ÉSO pour tenter de trouver des relations causales entre les espaces verts et la santé.

Pourquoi Toronto a-t-elle été choisie comme centre urbain pour votre étude?

Toronto possède d’excellents ensembles de données de SIG [systèmes d’information géographique] en termes de quantification des arbres et des espaces verts. Je vivais à Toronto à l’époque et j’ai de la famille à Toronto; j’ai donc eu un intérêt personnel à étudier cette agglomération métropolitaine. Mon intuition est que nos résultats ne sont pas spécifiques à Toronto, mais s’appliqueraient à toutes les grandes villes. C’est un aspect que nous tentons maintenant de vérifier.

La Société canadienne du cancer offre un coup de pouce pour accroître les inscriptions à l’Étude

Rejoindre des millions d’Ontariens n’est pas chose facile. Heureusement, l’Étude sur la santé Ontario (ÉSO) peut compter sur le soutien de nombreuses organisations partenaires, comme la Société canadienne du cancer (SCC). La SCC appuie l’Étude de bien des façons et, cet été, elle a aidé l’ÉSO à recruter 130 nouveaux participants lors des événements Relais pour la vie à Burlington, Toronto et Sudbury. Parmi les nouveaux bénévoles, 120 ont fourni un échantillon de sang sur place. Le Relais pour la vie est la principale collecte de fonds de la SCC depuis 1999, permettant à des personnes de tout âge et toute forme physique d’y participer. Merci à tous ceux et celles qui ont permis de concrétiser ce projet et bienvenue aux nouveaux participants à l’ÉSO!

L’Étude sur la santé Ontario pourrait s’arrêter dans votre communauté

Le Programme des Centres locaux d’examen (CLE) de l’ÉSO a été très occupé cet automne, visitant des communautés partout en Ontario, mais son travail n’est pas encore terminé. Les CLE permettent aux participants de l’ÉSO de contribuer encore plus  à l’Étude en fournissant un petit échantillon de sang. Ce faisant, les participants aident non seulement les chercheurs, mais ils ont l’occasion d’améliorer leur bien-être en recevant un rapport d’analyse sanguine détaillé sur leur état de santé général. Récemment, nous avons élargi nos critères d’âge pour le programme des Centres locaux d’examen et celui des Prélèvements sanguins, de sorte que plus de gens peuvent se joindre à nous. Maintenant, les participants qui ont rempli leur questionnaire quand ils étaient âgés entre 30 et 74 ans peuvent fournir un échantillon de sang.

Après avoir visité Burlington, Cambridge, Guelph, Kitchener, Mississauga-Oakville et Peterborough cet automne, l’Étude prévoit établir des CLE dans d’autres collectivités au cours des prochains mois, dont Hamilton, du 16 au 19 novembre, et Windsor, du 30 novembre au 3 décembre. Des visites sont également prévues à Ottawa, Sarnia/Lambton et Toronto. Les dates de ces CLE n’ont pas encore été arrêtées.

Si vous êtes un participant admissible dans cette région, vous recevrez une invitation à participer lorsque les emplacements seront officiellement annoncés. Cliquez ici pour plus de détails sur les emplacements disponibles et à venir.

En plus des centres communautaires, nous continuons à étendre nos activités de recrutement et de prélèvement sanguin à des organisations caritatives, des organismes de santé, des associations professionnelles, des gouvernements, des organismes sans but lucratif, des entreprises et d’autres employeurs. Si vous êtes intéressé à conclure un partenariat avec l’Étude ou en faire la promotion dans votre communauté ou auprès de vos employés, vos patients ou votre organisation, cliquez ici pour plus d’information.

Mise à jour de vos coordonnées à l’ÉSO

N’oubliez pas d’ouvrir une session sur votre page d’accueil de l’ÉSO et de mettre à jour vos coordonnées (adresse, code postal, téléphone, courriel) si elles ont changé depuis que vous avez joint les rangs de l’Étude. La mise à jour de vos coordonnées dans votre profil de l’ÉSO nous permet de vous informer des initiatives et des programmes les plus récents de l’Étude. Si avez pris part au Programme de prélèvement sanguin de l’ÉSO ou visité un Centre local d’examen de l’ÉSO, veuillez vous assurez que vos coordonnées sont à jour afin que nous puissions vous informer lorsque vos résultats personnels seront disponibles en ligne.

Comment mettre à jour vos coordonnées :

  1. Ouvrez une session dans votre compte.
  2. Cliquez sur « Mon profil », puis cliquez sur « Renseignements personnels ».
  3. Apportez les modifications nécessaires et cliquez sur « Appliquer » au bas de la page.

Si vous besoin d’aide pour mettre à jour vos coordonnées, un membre de l’équipe de l’Étude se fera un plaisir de vous aider. Vous pouvez communiquer avec le Centre d’appel de l’ÉSO du lundi au vendredi, de 9h00 à 17h00, en appelant le 1-866-606-0686, ou en envoyant un courriel à info@OntarioHealthStudy.ca.

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