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Bulletin de l’Étude sur la santé Ontario, juin 2019

17 Juin 2019 // Échos de l'ÉSO

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Dans ce numéro :

 

Nouveau questionnaire maintenant disponible – Nous voulons connaître vos antécédents de travail!

Le travail que nous faisons peut avoir un profond impact sur notre santé physique, mentale et émotionnelle. C’est pourquoi l’ÉSO a élaboré le Questionnaire sur les antécédents de travail, qui vise à permettre aux chercheurs d’étudier plus à fond le lien qui existe entre le travail et la santé. Ce questionnaire est maintenant disponible à ceux qui souhaitent le remplir!

Le questionnaire pose plusieurs questions sur les emplois que vous avez occupés durant votre vie, notamment les lieux de travail, les tâches que vous avez effectuées, comment vous vous rendiez au travail, si vous avez fait du travail par quart, ainsi que d’autres facteurs de risque auxquels vous avez pu être exposé/e.

Les données recueillies grâce au Questionnaire sur les antécédents de travail sont utiles aux chercheurs de nombreuses disciplines. Le docteur Philip Awadalla, directeur scientifique de l’ÉSO, a déclaré :

« Puisqu’il s’agit d’une cohorte de population et non d’une cohorte clinique, nous sommes en mesure de saisir des renseignements et des données que des chercheurs de nombreuses disciplines peuvent potentiellement utiliser pour répondre à des questions sur les causes de maladies, notamment du diabète ou des maladies cardiovasculaires, ou dans l’espace cérébral – nous pouvons décloisonner certains de ces silos dans domaine de la santé et répondre à ces questions de manière pluraliste. »

Vous ne pourrez peut-être pas vous rappeler tous les emplois que vous avez occupés, mais plus vous pourrez fournir d’information, plus les données disponibles deviendront robustes. Vous voudrez peut-être consulter votre curriculum vitae pour accéder rapidement aux renseignements sur l’endroit et la durée de ces emplois, et les tâches que vous y avez effectuées. Comme toujours, votre progression est sauvegardée au fur et à mesure que vous remplissez le questionnaire, de sorte que vous n’avez pas besoin de le remplir en une seule séance.

En deux mois à peine, des milliers de participants nous ont déjà relaté leurs antécédents de travail. Chaque participant a des renseignements précieux à fournir – vous n’avez pas à être employé/e actuellement pour faire une contribution importante à la recherche sur la santé: ouvrez une session dans votre compte et cliquez sur la bannière rouge pour commencer!

 

 

Je suis retraité/e, devrais-je quand même participer?

Absolument! Chaque emploi ou poste que vous avez occupé a contribué d’une manière ou d’une autre à votre santé globale. Certains changements au niveau de la santé prennent beaucoup de temps à se manifester, alors le fait de relater vos antécédents de travail pourrait aider les chercheurs à découvrir des mécanismes cachés ou de nouveaux marqueurs de maladie.

 

 

Lecture complémentaire

Vous voulez en savoir plus sur les liens entre votre vie professionnelle et votre santé? Voici quelques histoires intéressantes que nous avons aimées. Suive l’ÉSO sur Facebook pour des mises à jour et d’autres nouvelles et recherches intéressantes liées au travail. (Disponible uniquement en anglais)

 

Vos antécédents de travail pourraient contribuer à combler un déficit au niveau des connaissances

Dr Paul Demers
Dr Paul Demers

Selon un spécialiste de la recherche sur le cancer professionnel, remplir le Questionnaire sur les antécédents de travail pourrait contribuer à combler un déficit de connaissances pour les chercheurs du domaine de la santé.

« Ce sont parfois les emplois que nous avons occupés il y a longtemps qui sont les plus importants, selon le Dr Paul Demers, directeur du Centre de recherche sur le cancer professionnel à Action Cancer Ontario et l’un des scientifiques que l’ÉSO a consultés sur l’importance des antécédents de travail.

« Les maladies les plus difficiles à étudier sont celles qui ont évolué sur une longue période. Nous devons donc remonter loin en arrière, et c’est dans cette optique que le questionnaire a été conçu. »

Le Questionnaire sur les antécédents de travail de l’ÉSO vous invite à nous faire part de tous les emplois que vous avez occupés au cours de votre vie professionnelle. Peut-être avez-vous été peintre, soudeur ou avez-vous travaillé durant le quart de nuit il y a deux ou 20 ans et que vous avez récemment remarqué un changement dans votre santé?

« Nous pourrions examiner les tendances et nous demander : les personnes qui ont travaillé de nuit présentent-elles un risque plus élevé (de maladie) que celles qui n’ont pas travaillé de nuit? »

Le Dr Demers est très renseigné sur les maladies professionnelles et les cancers liés au travail. Il supervise le Système de surveillance des maladies professionnelles, mis sur pied il y a deux ans, pour suivre 2,2 millions de travailleurs blessés afin de surveiller leur risque de contracter une maladie.

« À certains égards, cela ressemble à ce que possède l’ÉSO, sauf que nous n’avons pas beaucoup de détails sur les endroits où les gens ont travaillé et la façon dont leur travail a pu changer au fil du temps », a affirmé le Dr Demers.

« Notre système de surveillance est donc utile, mais l’enthousiasme suscité par l’ÉSO découle du fait qu’elle nous fournira éventuellement beaucoup plus de connaissances sur ce que les gens font au travail et comment ce qu’ils font au travail affecte leur vie avec le temps. »

Il pense que les données susceptibles d’être recueillies si chacun des 225 000 participants à l’ÉSO remplissait le Questionnaire sur les antécédents de travail pourraient faire ressortir les preuves dont les chercheurs ont besoin pour susciter des changements de politiques afin de prévenir les maladies avant qu’elles ne surviennent.

« Les données recueillies (par l’ÉSO) pourraient contribuer à combler de nombreuses lacunes dans les connaissances. »

 

Les données sur l’ÉSO font maintenant partie d’une collaboration mondiale contre le cancer

Lorsque la première bénévole s’est inscrite à l’Étude sur la santé Ontario (ÉSO) en 2009 et a soigneusement rempli un questionnaire en ligne détaillé sur sa santé, elle espérait sans aucun doute que ses efforts seraient utiles.

Elle n’aurait jamais pu prédire que, dix ans plus tard, les données anonymisées sur sa santé sont maintenant regroupées avec celles de neuf millions d’autres bénévoles répartis sur quatre continents.

Les 225 000 participants à l’ÉSO font maintenant partie d’un consortium mondial de données sur le cancer offrant un énorme potentiel pour étudier les origines et les causes de cancers rares et moins étudiés. Le Consortium de la cohorte du National Cancer Institute réunit les ensembles de données et les échantillons biologiques de 58 grandes études sur la santé menées dans 20 pays.

Le regroupement de ces ensembles de données déjà volumineux est un cadeau pour les chercheurs sur le cancer. Il offre la possibilité d’explorer de nouveaux liens et de nouvelles tendances, et d’évaluer les risques de cancer liés à des expositions inhabituelles.

C’est un très bel exemple de l’application des mégadonnées, explique le Dr John McLaughlin, professeur d’épidémiologie à l’Université de Toronto et premier chercheur principal de l’Étude sur la santé Ontario. Les collaborateurs de la recherche sur le cancer peuvent accomplir plus, plus rapidement et à moindre coût, qu’ils ne pourraient le faire en n’étudiant que leur propre ensemble de données nationales.

« Et cela permet au Canada de travailler avec les meilleurs centres du monde », ajoute le Dr McLaughlin, qui est aussi directeur exécutif du Projet de partenariat canadien Espoir pour demain(PPCED), une plate-forme de recherche constituée des données et des échantillons de l’ÉSO et de cinq autres études de population régionales.

Le Dr McLaughlin s’émerveille en se rappelant cette première participante à l’ÉSO qui entrait soigneusement ses antécédents médicaux.

« Pour elle, cela pouvait ne pas constituer un projet d’avant-garde – vous me demandez ce qui semble évident. Mais lorsque cela débouche sur une collaboration impliquant des millions de participants, on peut dire que nous sommes réellement à la fine pointe de la science. »

 

Patricia

Qu’est-ce qui vous a amené à participer à l’ÉSO?

Voici ce que Patricia de Toronto avait à dire :

« Je me suis inscrite à l’Étude sur la santé Ontario et je continue à y participer parce que j’estime qu’il faut contribuer activement à la société. Il serait difficile pour moi d’envisager des choses comme des dons importants ou une très grande implication comme bénévole, mais il est facile de participer à l’ÉSO et cela un effet bénéfique. »

Nous aimons avoir de vos nouvelles. En tant que participant/e à l’ÉSO, pourquoi avez-vous l’intention de répondre au Questionnaire sur les antécédents de travail? Écrivez-nous à info@ontariohealthstudy.ca

 

Les participants rendent possible la recherche de l’ÉSO

Et si l’Étude sur la santé Ontario n’existait pas? Dans cette vidéo, des chercheurs de l’ÉSO discutent de la valeur des données et des échantillons biologiques recueillis auprès de nos 225 000 participants volontaires au cours des dix dernières années. Invités :

  • Le Dr Philip Awadalla, directeur scientifique de l’ÉSO
  • Le Dr John McLaughlin, directeur fondateur de l’ÉSO (2007-2010)
  • La Dre Victoria Kirsh, chercheuse actuelle à l’ÉSO

 

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