À propos de l’Étude
Nos chercheurs
Renseignez-vous à propos des chercheurs qui ont contribué à l’élaboration et à la conception initiale de l’Étude sur la santé Ontario.
Le Dr Shabbir Alibhai est professeur au Département de médecine, à l’Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé et à l’Institut des sciences médicales, de l’Université de Toronto.
Il est médecin à la Division de médecine interne générale et de gériatrie, du Réseau de santé universitaire et à l’Hôpital Mount Sinai, et scientifique principal à l’Institut de recherche de l’Hôpital général de Toronto et à l’Institut de réadaptation de Toronto. Il a été chercheur scientifique à la Société canadienne du cancer. Ses recherches portent sur l’oncologie gériatrique, en particulier l’impact des maladies et des traitements sur la qualité de vie et la fonction des patients atteints du cancer de la prostate, la valeur de l’évaluation gériatrique chez les personnes âgées atteintes de cancer et les essais randomisés d’exercice en vue d’améliorer la condition des adultes âgés atteints d’un cancer. Depuis 2015, il est également responsable médical du programme d’oncologie gériatrique du Princess Margaret Cancer Centre, le plus important centre de cancérologie universitaire au Canada.
« L’échelle gigantesque de ce projet et la possibilité de recueillir une énorme quantité de données est source d’inspiration et crée une occasion fantastique d’étudier de nombreux problèmes chez les personnes âgées, au bénéfice de chacun d’entre nous qui vieillissons. Je suis ravi de jouer un modeste rôle dans cet incroyable projet. »
Johane Allard est gastro-entérologue et professeure de médecine à l’Université de Toronto avec nomination conjointe au Département des sciences nutritionnelles. La Dre Allard est également directrice de la Division de gastro-entérologie à l’Université de Toronto et directrice du Programme de soutien nutritionnel au Réseau universitaire de santé.
Elle est chef de la Division de gastro-entérologie au Centre des sciences de la santé Sunnybrook. La Dre Allard a été présidente fondatrice de la Société canadienne de nutrition clinique, devenue la Société canadienne de nutrition. Elle est également co-présidente du Groupe de travail canadien sur la malnutrition, qui vise à créer une base de connaissances et à combler les lacunes entre la recherche et la pratique au chapitre de la prévention, de la détection et du traitement de la malnutrition chez les Canadiens à travers le continuum des soins. La Dre Allard est chercheuse clinique et s’intéresse notamment au troubles de nutrition et et aux affections gastro-intestinales, dont l’affection hépatique grasse sans alcool et la maladie inflammatoire de l’intestin. Parmi ses autres champs d’intérêt, il y a l’obésité, la malnutrition et le soutien nutritionnel.
« L’Étude sur la santé Ontario fournira des renseignements précieux sur les facteurs diététiques et ceux liés au mode de vie qui peuvent influer sur la santé de la population à long terme. Cela nous aidera à déterminer quels problèmes devraient être abordés en priorité dans nos recherches futures ».
Le Dr Eitan Amir est oncologue médical au Princess Margaret Cancer Centre à Toronto et professeur agrégé au département de médecine de l’Université de Toronto.
Il est directeur exécutif du programme de bourses de recherche en hématologie et en oncologie médicale du Princess Margaret Cancer Centre. Il est également responsable de la thérapie systémique à Action Cancer Ontario et vice-président du comité d’éthique de la recherche sur le cancer au Réseau universitaire de santé. Sur le plan clinique, les intérêts du Dr Amir portent sur le traitement du cancer du sein et la toxicité des médicaments contre le cancer. Ses intérêts académiques englobent la méthodologie des essais cliniques, la méta-analyse et la recherche sur les résultats. Le Dr Amir a fait ses études en médecine, en médecine interne et en oncologie médicale à l’Université de Manchester, au Royaume-Uni. Il a ensuite obtenu un doctorat en épidémiologie clinique à l’Université de Toronto. Le Dr Amir compte à son actif plus de 200 publications évaluées par des pairs ainsi que de nombreux abrégés et chapitres d’ouvrages publiés.
« Les résultats des essais cliniques sont informatifs, mais souvent ils ne peuvent être généralisés à l’ensemble de la population. L’Étude sur la santé Ontario nous permettra d’examiner l’efficacité de nos interventions dans une population normale ».
Danielle Andrade est directrice médicale du programme sur l’épilepsie au Réseau universitaire de la santé, de l’Université de Toronto.
Elle est la fondatrice et la directrice du programme Krembil Neuroscience Epilepsy Genetics. La Dre Andrade est également directrice du programme de transition sur l’épilepsie qui, en collaboration avec l’Hôpital pour enfants malades, aide à promouvoir une transition coordonnée, harmonieuse et efficace des personnes atteintes d’épilepsie incurable du système de santé pédiatrique vers le système de santé pour adultes. Elle a présidé le sous-groupe de travail chargé de l’élaboration des lignes directrices sur la transition des personnes atteintes d’épilepsie pour la province de l’Ontario. Les recherches de la Dre Andrade portent sur les causes génétiques de l’épilepsie, les formes familiales de l’épilepsie et les corrélations génotype-phénotype chez les adultes. La Dre Andrade continue de collaborer à des initiatives nationales et internationales visant à découvrir de nouveaux gènes associés aux formes communes et rares d’épilepsie, et à déterminer comment ces gènes influent sur les réactions des patients au traitement.
La professeure Nancy Baxter est directrice de la Melbourne School of Population and Global Health, à la Faculté de médecine, de dentisterie et des sciences de la santé de l’Université de Melbourne.
Elle est épidémiologiste clinique, chirurgienne colorectale et chercheuse en services de santé. Avant de se joindre à l’Université de Melbourne, elle a été vice-doyenne des affaires universitaires à l’École de santé publique Dalla Lana, professeure de chirurgie au département de chirurgie et à l’Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé de l’Université de Toronto. Ses principaux intérêts de recherche portent sur l’évaluation des modèles de soins contre le cancer, l’évaluation du dépistage du cancer, la détermination des conséquences à long terme des soins contre le cancer pour les survivants et l’amélioration de la qualité et de la sécurité de la chirurgie. Elle a publié plus de 300 articles évalués par des pairs. Elle applique également l’utilisation de données administratives sur la santé couplées et de données du registre du cancer pour évaluer les conséquences à long terme des soins contre le cancer chez les adultes. Elle est membre de l’American College of Surgeons et du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.
Anthony Bella est titulaire de la chaire Greta et John Hansen en recherche sur la santé des hommes, professeur adjoint d’urologie et directeur de la recherche fondamentale en urologie à l’Université d’Ottawa, et scientifique associé (neuroscience) à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, à l’Université d’Ottawa.
Dans ses travaux cliniques en urologie, le Dr Bella s’intéresse principalement à la prise en charge des complications postérieures au traitement du cancer de la prostate et aux chirurgies reconstructives génito-urinaires complexes. Dans l’optique de la santé des hommes, il s’intéresse à l’élaboration d’une stratégie nationale de la santé des hommes au Canada, au recours aux consultations en soins primaires pour des motifs non-urologiques pour promouvoir la prévention sanitaire chez les hommes, ainsi que la délimitation des marqueurs non-classiques tels que la dysfonction érectile pour la santé cardiovasculaire.
« L’ÉSO offre une occasion presque sans précédent d’influer sur les soins de santé pour un large éventail de mécanismes pathogéniques, tant au Canada qu’à l’échelle internationale. La prévention, le traitement et le savoir – chaque homme, femme et enfant pourrait profiter de ce programme de recherche ».
Sasha Bernatsky est rhumatologue et épidémiologiste clinique. Elle s’intéresse à la charge de morbidité et aux conséquences à long terme des maladies rhumatismales chroniques, ainsi qu’à l’innocuité et à l’efficacité des médicaments.
La Dre Bernatsky est professeure au département de médecine de l’Université McGill et scientifique clinique à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill.
« L’Étude sur la santé Ontario promet d’être une ressource importante et sera un modèle pour l’épidémiologie, la surveillance et la recherche sur les effets des maladies chroniques au Canada. »
rlene Bierman est interniste généraliste, gériatre et titulaire inaugurale de la chaire en santé des femmes du Echo’s Ontario Women’s Health Council. Elle est professeure agrégée à la faculté des sciences infirmières Lawrence F. Bloomberg et enseigne la politique, l’évaluation et la gestion de la santé ainsi que la médecine à l’Université de Toronto. La Dre Bierman est de plus scientifique principale au Li Ka Shing Knowledge Institute de l’hôpital St. Michael’s. Elle est chercheuse principale de l’étude POWER, qui vise à aider les responsables des politiques et les fournisseurs de soins de santé à améliorer la santé et à réduire les inégalités sur le plan de la santé en Ontario.
La Dre Bierman a été chercheuse principale au Center for Outcomes and Effectiveness Research de l’Agency for Health Care Research and Quality, aux États-Unis. Elle a été rédactrice en chef adjointe du Journal of General Internal Medicine. La Dre Bierman a aussi été directrice du programme de résidence en médecine interne pour les soins primaires et directrice du département des soins ambulatoires au Elmhurst Hospital Center, à New York, et professeure de médecine interne et de médecine communautaire et préventive à la Mount Sinai School of Medicine de New York.
Nick Birkett est un ancien professeur agrégé à l'École d'épidémiologie et de santé publique de l’Université d'Ottawa et directeur associé (épidémiologie) du Centre McLaughlin d’évaluation des risques pour la santé des populations.
Il a travaillé à l’Université d'Ottawa depuis plus de 30 ans. Ses intérêts personnels sont la méthodologie épidémiologique et l’application de concepts systémiques à la compréhension de la causalité du cancer. Ses travaux portaient sur le cancer de la prostate et de l’œsophage.
« L’ÉSO est une excellente ressource pour l'Ontario. Elle servira de base à des recherches passionnantes pendant de nombreuses années et permettra d’améliorer la prévention et le traitement du cancer et d'autres maladies chroniques. Mais tout cet impact positif dépend de la générosité et du soutien de la population de l’Ontario. Un grand merci à tous. »
Sandra Black est titulaire de la chaire inaugurale Brill en neurologie au Département de médecine de l’Université de Toronto et au Sunnybrook Health Sciences Centre.
Elle a reçu sa formation en médecine et en neurologie à l’Université de Toronto, puis elle a poursuivi des recherches postdoctorales sur les accidents vasculaires cérébraux et la neurologie comportementale à l’Université Western Ontario et a fait des études de cycle supérieur en histoire et en philosophie de la science à l’Université d’Oxford. Elle dirige le Programme de recherche sur les sciences du cerveau au Sunnybrook Research Institute et est chercheure principale au Rotman Research Institute, à Baycrest. Elle est directrice médicale du Centre régional des accidents vasculaires cérébraux pour le Nord et l’Est de la RGT, et directrice du Centre for Stroke Recovery au Sunnybrook Health Sciences Centre, pour la Fondation des maladies du cœur. Elle a été chef de la neurologie à Sunnybrook de 1995 à 2006 et dirige actuellement l’Unité de recherche en neurologie cognitive L.C. Campbell. Ses domaines d’intérêt en recherche incluent le rétablissement après les accidents vasculaires cérébraux et l’affaiblissement cognitif d’origine vasculaire, le diagnostic de la démence et l’utilisation de la neuro-imagerie pour étudier les liens entre le cerveau et le comportement. Elle a publié plus de 350 articles et est activement engagée dans des épreuves cliniques sur les accidents cérébrovasculaires et le rétablissement subséquent, ainsi que sur la maladie d’Alzheimer et l’affaiblissement cognitif d’origine vasculaire.
« L’Étude sur la santé en Ontario a le potentiel de nous aider à mieux comprendre les prédicteurs précoces de la maladie d’Alzheimer et des maladies cérébrovasculaires, deux types d’affections terribles qui détruisent la qualité de vie d’un nombre croissant de personnes âgées dans notre entourage et qui représentent une menace importante pour notre système de santé. Les études globales sur la population, particulièrement celles provenant des centres d’évaluation de l’ÉSO, peuvent fournir des données longitudinales critiques qui nous aideront à identifier de nouveaux biomarqueurs et de nouvelles cibles d’intervention. »
Rodney Breau est chirurgien-oncologue à l’Hôpital d’Ottawa et professeur agrégé d’urologie à l’Université d’Ottawa. Il a complété un stage de recherche en oncologie urologique et en chirurgie robotique à la Clinique Mayo et détient un M.Sc. en recherche clinique de la Mayo School of Medical Education.
Il est membre fondateur du groupe international d’urologie basée sur des preuves et siège aux comités de direction des lignes directrices de pratique clinique de l’American Urological Association et d’Action Cancer Ontario. Scientifique à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, il s’intéresse notamment aux études d’observation et aux essais cliniques sur des populations. Il est membre de la Société d’oncologie urologique et s’intéresse à la recherche sur le cancer de la prostate, des reins et de la vessie.
« L’étude sur la santé Ontario nous offre une occasion unique de mieux nous connaître. L’Étude nous permettra de déterminer les prédicteurs de la santé, les tendances des maladies et les domaines où des recherches supplémentaires s’imposent ».
Le Dr Robert Campbell est vice-président, professeur et directeur de la recherche au Département d’ophtalmologie de l’Université Queen’s, à Kingston, en Ontario, Canada. Il est également chercheur auxiliaire à l’Institut de recherche en services de santé (ICES) et dirige un programme de recherche sur les services de santé reconnu internationalement, financé par les IRSC, qui vise à évaluer la qualité, l’accessibilité et la sécurité des soins oculaires et visuels.
Le Dr Campbell détient des postes au sein de nombreuses organisations liées aux politiques de santé; il copréside le Comité d’experts sur les normes de qualité du traitement du glaucome, du Conseil ontarien de la qualité des services de santé, et est membre du Groupe de travail sur les soins oculaires, du ministère de la Santé et des soins de longue durée de l’Ontario. Avant d’assumer le rôle de vice-président, le Dr Campbell a été directeur du programme de résidence en ophtalmologie de l’Université Queen’s. Le Dr Campbell a étudié la médecine à l’Université d’Ottawa, où il a obtenu son diplôme Summa Cum Laude. Il a complété sa résidence en ophtalmologie à l’Université d’Ottawa, suivi d’une formation en chirurgie du glaucome à l’Université de Toronto et d’une formation en chirurgie de la cornée au Moorfields Eye Hospital de Londres, en Angleterre.
« Le Canada a un long passé de réalisations exceptionnelles en sciences et l’engagement des Canadiens à offrir des soins de santé de haute qualité à l’ensemble de la population est un trait dominant. L’ESO est une initiative importante sous ces deux dimensions. »
Le Dr Chi-Ming Chow est cardiologue attitré à l’Hôpital St. Michael’s. Il est professeur titulaire au Département de médecine de l’Université de Toronto.
Il détient un diplôme de premier cycle en informatique de l’Université Brown, aux États-Unis. Il a complété son doctorat en médecine (1990) à l’Université McGill (Montréal, Québec) et possède une maîtrise ès sciences en épidémiologie de l’Université McGill (1997). Il a complété sa formation en médecine familiale, médecine interne et cardiologie à l’Université McGill. Il a ensuite poursuivi sa formation clinique et de recherche en échocardiographie au Massachusetts General Hospital de l’Université de Harvard avant de rejoindre la division de cardiologie de l’Hôpital St. Michael’s en 2001. Sur le plan clinique, il se spécialise dans l’imagerie cardiaque non invasive, notamment l’échocardiographie et l’échocardiographie à l’effort. Il est directeur du laboratoire d’échocardiographie de l’Hôpital St. Michael’s. Il a été président de la Société canadienne d’écho (SCE) et président de la Société médicale sino-canadienne (CCMS). Il parle couramment le cantonais et le mandarin. Il prend actuellement en charge de nombreux patients parlant chinois de la RGT dans sa pratique. Ses intérêts académiques englobent l’informatique médicale et il est l’auteur de nombreux logiciels d’éducation médicale populaires (p. ex., CardioMath, ECG Made Simple, iCCS pour la Société canadienne de cardiologie, iASE Guidelines App pour l’American Society of Echocardiography, CDA Clinical Practice Guidelines, iSVU Guidelines pour la Society for Vascular Ultrasound, et Choosing Wisely Canada). Ces logiciels médicaux sont utilisés par des professionnels de la santé et des étudiants dans le monde entier. Ses autres domaines de recherche actuels incluent les différences ethniques dans les maladies cardiovasculaires et l’étude de nouvelles technologies d’imagerie non invasive. Il travaille également sur l’utilisation de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique pour améliorer l’imagerie cardiaque et les soins aux patients. Il a remporté de nombreux prix d’enseignement locaux et nationaux en reconnaissance de son enseignement et de son innovation en éducation médicale. Parmi ceux-ci, il y a le prix d’excellence du CSE en 2017, le prix d’enseignant émérite de la CSS en 2015, le prix Ruedy pour l’innovation en éducation médicale présenté par l’Association des facultés de médecine du Canada et la Faculté de médecine de l’Université Dalhousie et le prix William Goldie 2009 pour l’innovation du Département de médecine de l’Université de Toronto. Il est l’auteur de plusieurs articles évalués par les pairs et présentés à des rencontres scientifiques locales, nationales et internationales. Il est porte-parole auprès des médias pour la Fondation des maladies du cœur et président du Chinese Canadian Council, à la Fondation des maladies du cœur de l’Ontario. Enfin, il est activement engagé dans la promotion de la santé et de la recherche médicale auprès de la communauté chinoise. En reconnaissance de ses services à la Fondation des maladies du cœur de l’Ontario, il a remporté le prix d’excellence du bénévolat en 2007 et le prix Rick Gallop pour leadership pionnier en 2008. En 2010, il a reçu le prix ACCE du meilleur service communautaire, et en 2012, il a reçu le prix Chinese Canadian Legend de l’Asian Business Network Association, en reconnaissance de son dévouement service à la collectivité.
Sean Cleary est chirurgien-chercheur au Réseau universitaire de santé et associé de recherche au Centre de recherche sur la santé Prosserman de l’Institut de recherche Samuel Lunenfeld.
En plus de sa formation de chirurgien, le Dr Cleary a obtenu une maîtrise en génétique du cancer et une maîtrise en santé publique avec spécialisation en épidémiologie de l’Université de Toronto. Ses intérêts en recherche portent sur l’épidémiologie génétique du cancer du foie, du cancer du pancréas et du cancer colorectal, tandis que sa pratique clinique est axée sur le traitement chirurgical des tumeurs malignes de ces formes de cancer.
« L’ÉSO offre la possibilité de mieux comprendre certaines des causes environnementales et génétiques complexes à l’origine de maladies difficiles à traiter comme le cancer. Les gens de l’Ontario ont une occasion unique de faire une contribution majeure à notre compréhension de si nombreuses maladies et c’est un honneur d’être associé à un projet aussi fascinant ».
Curtis Cooper est professeur agrégé à l’Université d’Ottawa, consultant en maladies infectieuses à la Division des maladies infectieuses de l’Hôpital d’Ottawa, chercheur clinique à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa et scientifique de carrière du Ontario HIV Treament Network.
Les activités de recherche du docteur Cooper englobent le VIH, l’hépatite virale et le développement de vaccins et d’adjuvants, avec un accent particulier sur la grippe et l’hépatite B. Il a obtenu un diplôme de médecine de l’Université de la Saskatchewan et a poursuivi sa formation en médecine interne et en maladies infectieuses à l’Université du Manitoba. Son travail porte sur le développement de nouveaux agents thérapeutiques et la prestation de traitements qui maximisent la sécurité et la continuité, notamment le développement de nouvelles thérapies pour le VHC et la vaccination des populations immuno-compromises. Le Dr Cooper est aussi trésorier de l’Association canadienne de la recherche sur le VIH et il siège à de nombreux autres groupes de recherche et comités, dont le Comité consultatif national sur l’immunisation (CCNI) et le Comité des lignes directrices de l’Association pour la microbiologie médicale et les maladies infectieuses (AMMI).
Michelle Cotterchio est scientifique principale à Action Cancer Ontario et professeure à l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto. Le programme de recherche de la Dre Cotterchio se concentre sur l’étiologie du cancer – en particulier les cancers du sein, du côlon et du pancréas.
La majorité de ses recherches portent sur des facteurs de risque modifiables tels que l’apport alimentaire, ainsi que sur l’interaction avec des facteurs génétiques. La Dre Cotterchio détient actuellement des subventions de recherche en épidémiologie du cancer des Instituts de recherche en santé du Canada et de la Société canadienne du cancer et est cochercheure principale de la cohorte du Registre du cancer familial du côlon de l’Ontario, un consortium international financé par le National Cancer Institute des États-Unis au cours de la dernière décennie.
« L’ESO est une initiative importante qui offre le potentiel de faire progresser les connaissances sur la prévention de nombreuses maladies chroniques. »
Natasha Crowcroft est directrice de la surveillance et de l’épidémiologie à Santé publique Ontario. Ce programme scientifique est responsable de la surveillance des maladies infectieuses dans la province et du soutien de la surveillance et de l’épidémiologie dans les domaines de la santé environnementale et professionnelle, de la prévention des maladies chroniques et des blessures, de la gestion des urgences et des laboratoires de santé publique.
À titre de médecin en santé publique, elle possède une vaste expérience en médecine clinique, en microbiologie et en épidémiologie de terrain, et elle a travaillé abondamment en recherche, en formation, en politiques et en services de santé publique. Elle a été active au niveau international et a servi comme conseillère auprès de l’Organisation mondiale de la santé, à Genève. Durant les dix années où elle a travaillé à l’Agence de la protection sanitaire du Royaume-Uni, elle a été experte nationale en matière d’immunisation pour le R.-U., elle a géré plusieurs systèmes nationaux de surveillance et elle a réalisé des études sur divers sujets, dont la coqueluche et l’encéphalite. Elle est arrivée au Canada en 2007 et est aujourd’hui membre du Comité consultatif national de l’immunisation et du Comité consultatif des maladies infectieuses de l’Ontario sur l’immunisation. Elle est également membre du Comité d’experts internationaux de l’Organisation panaméricaine de la Santé sur l’élimination de la rougeole, de la rubéole et du syndrome de rubéole congénitale dans les Amériques.
Pierre Côté est épidémiologiste, titulaire de la chaire de recherche du Canada sur la prévention de l’invalidité et la réadaptation et professeur à la faculté des sciences de la santé de l’Institut universitaire de technologie de l’Ontario. Il est aussi directeur du Centre d’étude de la prévention et de la réadaptation des personnes handicapées au CMCC-IUTO et professeur agrégé d’épidémiologie à l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto.
En 2010, il a examiné et proposé des modifications à la définition de la déficience invalidante liée à un accident de la route pour la Commission des services financiers de l’Ontario. Plus récemment, le gouvernement de l’Ontario lui a confié le mandat d’élaborer des lignes directrices de pratique clinique fondées sur des preuves pour la gestion des blessures causées par des accidents de la route. Les recherches actuelles du Dr Côté portent sur l’étiologie, le pronostic et la gestion de l’invalidité liée aux douleurs musculo-squelettiques et à la santé mentale.
« La richesse des données recueillies par l’ÉSO nous fournira une occasion unique d’étudier la santé des Ontariens. En définitive, cela pourrait nous aider à prévenir l’incapacité et à améliorer la santé de notre population. »
Sulan Dai a obtenu un diplôme de médecine de l’Université médicale de Shanghai et un doctorat en géographie de la santé de l’Université de Victoria.
Après avoir pratiqué la médecine dans des hôpitaux d’enseignement pendant plus de dix ans, elle se spécialise aujourd’hui dans la surveillance et la prévention des maladies chroniques à l’Agence de la santé publique du Canada. Elle est épidémiologiste principale, dirigeant l’Unité du diabète et des maladies cardiovasculaires au sein de la Division de la surveillance des maladies chroniques. Ses domaines d’intérêt en recherche portent sur l’incidence et la prévalence des maladies cardiovasculaires au Canada, ainsi que la mortalité, les comorbidités et les facteurs de risque connexes.
« C’est une occasion formidable de faire partie de l’équipe de l’Étude sur la santé Ontario. L’ÉSO apportera une valeur ajoutée aux recherches sur les maladies cardiovasculaires à l’échelle nationale et elle contribuera à combler les lacunes dans les données du système de surveillance des maladies cardiovasculaires au Canada. »
Anna Day est spécialiste des troubles respiratoires et professeure aux départements de médecine et de politique, de gestion et d’évaluation de la santé, à l’Université de Toronto. Elle est responsable de l’éducation permanente à la division de pneumologie et directrice du programme Gender and Airways, à l’hôpital Women’s College.
Entre 1991 et 1999, la Dre Day a été médecin chef à l’hôpital Women’s College, puis au Centre des sciences de la santé des hôpitaux Sunnybrook et Women’s College; elle a été la première présidente du conseil du Centre de recherche sur la santé des femmes. Ses recherches cliniques portent sur le genre et la santé pulmonaire, notamment sur les facteurs psychosociaux et biologiques qui contribuent à expliquer les différences entre les hommes et les femmes souffrant d’asthme ou d’une maladie pulmonaire liée à la consommation de tabac.
« Ce projet nous offre une occasion unique de cibler les différences entre les hommes et les femmes dans l’étude de l’impact de l’hérédité, des facteurs environnementaux et des choix de vie sur la santé de notre population, notamment dans le domaine des maladies pulmonaires liées à la consommation de tabac. »
Craig Earle est oncologiste médical au Centre du cancer Odette de l’Hôpital Sunnybrook, professeur de médecine à l’Université de Toronto, scientifique principal à l’Institut des sciences évaluatives cliniques et vice-président, Lutte contre le cancer, au Partenariat canadien contre le cancer.
Entre 2008 et 2017, il a été directeur de la Recherche sur les services de santé à Action Cancer Ontario et à l’Institut ontarien de recherche sur le cancer. Auparavant, le Dr Earle a passé dix années à l’École de médecine et à l’École de santé publique de l’Université Harvard. À Harvard, il a été directeur-fondateur de la Lance Armstrong Foundation Adult Survivorship Clinic, à l’Institut Dana-Farber sur le cancer. Ses recherches portent sur l’évaluation et l’amélioration de la qualité des soins reçus par les patients atteints d’un cancer à un stade avancé et les personnes qui survivent au cancer.
« L’ESO a le potentiel de devenir l’une des meilleures plateformes de recherche médicale au monde, facilitant des découvertes sur les causes des maladies et l’expérience vécue par les patients après un traitement. Plus de gens y participeront, plus cette étude sera utile et j’encourage tous et chacun qui est admissible à s’y inscrire! »
La Dre Susan J. Elliott est doyenne de la Faculté des sciences appliquées de la santé à l’Université de Waterloo et professeure en santé publique et en systèmes de santé, avec des affectations conjointes en géographie et en gestion de l’environnement.
Elle a complété un doctorat en géographie médicale et a publié dans plusieurs domaines liés à la santé, dont la géographie de la promotion de la santé et les effets au niveau individuel et communautaire de tout un éventail d’expositions dans l’environnement. Ses intérêts en recherche portent notamment sur les liens entre l’environnement et la santé. Elle est actuellement co-chef thématique au sein d’AllerGen, un centre d’excellence national au Canada sur les allergies et l’asthme dans l’environnement et professeure auxiliaire à l’Institut universitaire des Nations Unies pour l’eau, l’environnement et la santé, où ses travaux portent sur la problématique de santé et de l’eau en Afrique de l’Est. Elle est aussi responsable scientifique du projet Sandbox, qui vise à améliorer les résultats sur le plan de la santé associés à la prévention des blessures, à l’obésité, à la santé mentale et à l’environnement en réponse au manque d’indicateurs sanitaires pour les enfants et les jeunes au Canada.
« Le Canada a perdu un grand homme avec le décès du Dr Fraser Mustard, l’homme qui nous a enseigné que la santé des populations est un domaine d’étude et d’impact essentiel. L’ÉSO a le potentiel d’être un projet phare dans ce domaine. »
Khaled El Emam est professeur agrégé à la faculté de médecine de l’Université d’Ottawa et à l’École de technologie de l’information et d’ingénierie, chercheur principal à l’Hôpital pour enfants de l’Est de l’Ontario et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les données électroniques en matière de santé, à l’Université d’Ottawa.
Auparavant, le Dr El Emam a été chercheur principal au Conseil national de recherches du Canada, et il a dirigé le groupe des méthodes quantitatives au Fraunhofer Institute, à Kaiserslautern, en Allemagne. Ses principaux intérêts en recherche sont la protection des renseignements personnels sur la santé, y compris l’élaboration de méthodes pour préserver l’anonymat de ces renseignements, l’évaluation des risques de ré-identification des ensembles de données sur la santé, et la conception de protocoles sécurisés de calcul multipartite pour la surveillance et l’analyse décentralisées des données.
Katya Feder détient un doctorat en science de la réadaptation et est professeure auxiliaire au Programme d’audiologie de l’École de réadaptation, à la Faculté des sciences de la santé de l’Université d’Ottawa.
La Dre Feder a été chercheure principale pour plusieurs articles révisés par des pairs fondés sur les données de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé ayant trait à la prévalence de la perte auditive mesurée chez les adultes, les adolescents et les enfants au Canada, y compris l’exposition aux bruits professionnels dangereux et la perte auditive. La Dre Feder travaille à la Division des rayonnements non ionisants, Division des sciences de la santé, à Santé Canada, et elle participe à des recherches sur le bruit et la santé. Elle est également co-auteure de plusieurs analyses sur le bruit et la santé en lien avec les éoliennes et a elle mené des recherches sur l’utilisation et l’écoute d’appareils d’écoute personnels chez les adolescents. La Dre Feder est membre de l’initiative du groupe de travail de l’Organisation mondiale de la santé – Écouter sans risque.
« L’ÉSO est un projet excitant qui fournira des données indispensables sur de nombreuses mesures de la santé, y compris les fonctions auditive et visuelle. Ces données aideront les professionnels de la santé, les responsables de la santé publique, les décideurs et les chercheurs à déterminer quelles devraient être les prochaines étapes dans la promotion de la santé et la prévention de l’invalidité. »
Aaron Fenster a obtenu son doctorat en 1976 du département de biophysique médicale de l’Université de Toronto. Il a travaillé au département de radiologie et de biophysique médicale de l’Université et est devenu directeur des laboratoires du département de radiologie.
En 1987, le Dr Fenster est déménagé à London, en Ontario, où il est devenu l’un des scientifiques et directeurs fondateurs du Imaging Research Laboratories, à l’Institut de recherche Robarts, et professeur de radiologie et de biophysique médicale à l’Université Western Ontario (UWO). Il est le fondateur et le directeur associé du programme interdisciplinaire de cycle supérieur en ingénierie biomédicale à l’UWO et président de la division des sciences fondamentales du département d’imagerie médicale. Il est titulaire d’une chaire de recherche du Canada de premier niveau en génie biomédical et a reçu, en 2007, le prix de l’Innovation du premier ministre pour son leadership innovateur. Il a été le premier récipiendaire du prix Découverte du premier ministre (Ontario) pour l’Innovation et le leadership (2007), et il a obtenu le Hellmuth Prize for Achievement in Research à l’UWO (2008) et la médaille d’or (2010) de l’Organisation canadienne des physiciens médicaux. Le groupe du Dr Fenster se consacre à la mise au point de systèmes d’imagerie à ultrasons en 3D ayant des applications en diagnostic et en chirurgie/thérapie du cancer. Ses recherches ont donné lieu à 37 brevets (27 octroyés et 10 en instance).
Amit Garg est professeur de médecine, d’épidémiologie et de biostatistique à l’Université Western Ontario. Il est directeur scientifique de ICES@Western et néphrologue pratiquant au London Health Sciences Centre.
Le Dr Garg mène des recherches cliniques axées sur les services de santé et les résultats obtenus par les patients atteints de maladies rénales, y compris ceux qui doivent se soumettre à une dialyse ou à une transplantation du rein. L’un de ses objectifs est d’améliorer l’efficacité de la prestation des soins rénaux. Le Dr Garg a reçu un prix de scientifique clinicien des Instituts de recherche en santé du Canada. Ses principaux domaines de recherche sont la qualité et l’amélioration des soins rénaux, la surveillance de la santé rénale de la population et les résultats des dons de reins de personnes vivantes.
« L’Étude sur la santé Ontario offre une occasion importante et unique de comprendre les facteurs à l’origine des insuffisances rénales afin que nous puissions prévenir ou réduire l’incidence de ces pathologies. »
La Dre Ginsburg est une oncologue médicale spécialisée en génétique, en épidémiologie, en prévention et en dépistage du cancer. Elle travaille actuellement au National Cancer Institute des États-Unis, où elle est responsable scientifique principale au Center for Global Health du NCI.
De 2017 à 2021, elle a été directrice du programme de génétique du cancer à haut risque au Perlmutter Cancer Center et professeure agrégée, section de la santé mondiale, au Département de la santé de la population à NYU Langone Health. Elle a été professeure agrégée de médecine et de santé publique à l’Université de Toronto jusqu’en 2015. D’octobre 2015 à novembre 2016, la Dre Ginsburg a travaillé à Genève, en Suisse, comme médecin au sein de l’unité de gestion des maladies non transmissibles à l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ses travaux de recherche et d’élaboration des politiques s’étendent sur plus d’une décennie dans les domaines de la lutte mondiale contre le cancer et de l’équité en matière de santé des femmes. Depuis 2004, elle a développé un programme de recherche interventionnelle sur la population et de formation à la lutte mondiale contre le cancer, avec des projets au Vietnam, au Bangladesh et en Tanzanie. Elle est chercheuse principale dans le cadre d’études sur les différences entre populations dans les facteurs de risque du cancer du sein, et des interventions en santé publique pour améliorer l’accès aux services de cancérologie pour les femmes dans les pays à faible revenu et les femmes des communautés ethnoculturelles minoritaires en Amérique du Nord. La Dre Ginsburg continue à servir de consultante ad hoc et de fournir une assistance technique dans les pays à revenu faible ou intermédiaire pour le compte de l’OMS, du Programme d’action pour le traitement du cancer de l’Agence internationale de l’énergie atomique (PATC-AIEA) et du Fonds des Nations Unies pour la population FNUAP). La Dre Ginsburg a co-rédigé 2 ouvrages, 5 chapitres d’ouvrages, 70 articles évalués par des pairs, ainsi que des commentaires invités dans des revues telles que The Lancet, The Lancet Global Health, The Lancet Public Health, JAMA, le British Medical Journal, le Journal of Clinical Oncologie et les Annales d’Oncologie. En 2016, elle a dirigé une série en trois parties pour The Lancet, intitulée « Health, equity, and women’s cancers », réunissant plus de 40 auteurs originaires de 18 pays, une initiative lancée au Congrès mondial du cancer de l’UICC, à Paris. Elle a été membre fondatrice du comité de rédaction et est actuellement rédactrice associée du Journal of Global Oncology (ASCO).
« Je suis enchantée de prendre part à cet important effort et j’encourage chacun à s’inscrire. L’ÉSO peut nous permettre d’apprendre beaucoup de choses sur la façon d’améliorer la santé des Ontariens et mettre en relief l’équité en santé, qui est de plus en plus importante dans notre monde interconnecté ».
Keith Gordon est vice-président de la recherche à l’INCA. Avant de joindre l’INCA en 2007, il a passé plus de 30 ans dans l’industrie ophtalmique, où il a été responsable d’un large éventail d’activités scientifiques et de recherche.
Il gère les activités de recherche de l’INCA et est engagé à appliquer la recherche pour assurer des services continus de réadaptation de la vision fondés sur des données probantes et maintenir la qualité des services. Les intérêts de recherche du Dr Gordon se situent principalement dans le domaine de l’épidémiologie ophtalmique. Il est professeur adjoint au Département d’ophtalmologie de l’Université de Toronto.
Effie Gournis est directrice associée à Toronto Public Health, spécialisée dans les principaux domaines de pratique efficace en santé publique, et professeure auxiliaire à la division d’épidémiologie de l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto.
Elle est membre du Comité consultatif provincial des maladies infectieuses chargé des questions de surveillance. Elle a travaillé en épidémiologie de la tuberculose au Département de santé publique de San Francisco ; au contrôle et à la prévention de la malaria à l’Institut Pasteur; à la surveillance des maladies d’origine alimentaire au Center for Disease Control and Prevention et elle a été conseillère sur le VIH/sida dans le cadre d’un programme de sensibilisation de l’État de New York.
« Pouvoir comprendre les risques sanitaires dans une perspective démographique à long terme pour les personnes vivant en Ontario représente une occasion remarquable pour la communauté universitaire et ceux qui en bénéficient au bout du compte – les membres du public ».
Sherry Grace détient un doctorat en recherche appliquée et est professeure titulaire à la Faculté de la santé de l’Université York. La Dre Grace est aussi directrice de la recherche pour le Programme de réadaptation et de prévention cardiovasculaire du Centre cardiaque Peter Munk et chercheure principale à l’Institut de réadaptation KITE-Toronto, du Réseau universitaire de santé de l’Université de Toronto.
Elle est vice-présidente du groupe de travail sur la santé psychosociale de l’ÉSO. Ses intérêts en matière de recherche portent sur la réhabilitation cardiaque et la psychologie cardiaque.
« Être associée à cette étude est captivant – nous avons une occasion extraordinaire de mieux comprendre comment optimiser la santé psychosociale et le bien-être et aussi de comprendre ce qui détermine notre santé psychosociale. Notre groupe de travail a véritablement jeté les bases qui nous permettront, au cours des années à venir, d’en apprendre beaucoup plus non seulement sur la détresse émotive mais sur la satisfaction face à la vie et le bien-être. »
Après une formation de deuxième cycle en psychologie expérimentale à l'Université de Boston, Cheryl Grady a fait un séjour au Laboratoire de neurosciences de l'Institut national sur le vieillissement, à Bethesda, au Maryland.
Elle est scientifique principale au Rotman Research Institute à Baycrest, de Toronto, où elle a été directrice-adjointe de 2004 à 2010. Elle est professeure aux départements de psychiatrie et de psychologie de l'Université de Toronto et elle détient une chaire de recherche du Canada de niveau I sur le vieillissement neurocognitif. Elle a reçu le Prix Justine et Yves Sergent pour les femmes en neurosciences et a été lauréate du prix Donald Stuss d'excellence en recherche. Les recherches de la Dre Grady portent sur l'utilisation de l'imagerie cérébrale pour étudier les changements fonctionnels et structurels qui se produisent durant le vieillissement et la façon dont ils sont liés aux changements de comportement. Son laboratoire étudie les aspects du vieillissement du cerveau qui peuvent être d'une importance critique pour notre compréhension du vieillissement. Il s'agit notamment des différences d'âge dans la connectivité fonctionnelle à grande échelle des réseaux neuronaux, l'influence des expériences viagères (comme le bilinguisme) sur la structure et le fonctionnement du cerveau, et la variabilité de l'activité cérébrale. L'objectif visé est de comprendre comment la cognition est modifiée ou maintenue durant le processus de vieillissement, afin de pouvoir éventuellement utiliser ces connaissances pour améliorer les interventions en réadaptation chez les personnes âgées.
« L'étude sur la santé Ontario est importante car elle fournira un ensemble de données uniques et précieuses sur la santé d'une large population adulte diversifiée en Ontario. Le vieillissement affecte tous les systèmes corporels, y compris le cerveau, et notre connaissance du vieillissement progressera considérablement lorsque nous pourrons combiner des données sur tous les aspects explorés par l'ÉSO pour dresser un tableau complet de la physiologie d'une personne âgée. »
Barry Greenberg est codirecteur et responsable de la stratégie à l’Alliance de recherche sur la démence de Toronto, au sein du Réseau universitaire de santé (RUS), un consortium qui chapeaute la recherche universitaire et les cinq cliniques de la mémoire des hôpitaux affiliés à l’Université de Toronto et qui vise à servir de centre de recherche sur la démence pour l’ensemble de la région métropolitaine.
Le Dr Greenberg est engagé depuis 1985 dans la recherche et la mise au point de médicaments pour la maladie d’Alzheimer. Il a occupé divers postes aux États-Unis, en Suède et au Canada dans les industries biotechnologique et pharmaceutique. Le Dr Greenberg a dirigé un projet de découverte de médicaments par optimisation d’indices prometteurs chez AstraZeneca. Avant de se joindre au RUS, il était directeur principal de la pharmacologie chez Neurochem. Le Dr Greenberg possède une solide expérience de la plupart des aspects du processus de mise au point de médicaments pour traiter des maladies neurologiques, son expertise allant de l’identification des cibles, à la validation et au développement préclinique et clinique. Il dispose d’un solide réseau international dans le domaine de la maladie d’Alzheimer qui rejoint l’industrie, le milieu universitaire, le gouvernement et le secteur bénévole, et il a participé à plusieurs consortiums multisectoriels. Il est auteur ou co-auteur de 70 articles parus dans des revues évaluées par les pairs, de 19 chapitres d’ouvrages et de critiques de livres.
David Grimes est directeur de la Clinique de la maladie de Parkinson et des troubles du mouvement à l’Hôpital d’Ottawa. Il est professeur agrégé de médecine à l’Université d’Ottawa et scientifique associé à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa.
Les intérêts de recherche du Dr Grimes sont l’identification des mutations génétiques qui causent ou qui contribuent à l’apparition de la maladie de Parkinson et d’autres troubles provoquant des mouvements involontaires. Ses principaux intérêts cliniques sont le diagnostic et le traitement d’une grande variété de troubles du mouvement, avec un accent particulier sur la maladie de Parkinson et la dystonie, ainsi que l’exploration de nouveaux traitements.
« Beaucoup de grandes découvertes en médecine proviennent d’indices obtenus par l’évaluation de grands groupes de sujets avant qu’ils ne développement une maladie particulière. L’ÉSO fournira une plateforme pour étudier un large éventail de problèmes de santé et paver la voie à la prochaine génération de percées médicales. »
Eva Grunfeld est scientifique médicale au Programme de recherche sur les services de santé et directrice du Réseau d’application des connaissances issues de la recherche à l’Institut ontarien de recherche sur le cancer.
Elle est titulaire de la chaire d’enseignement Giblon et directrice de la Recherche en médecine familiale au Département de médecine familiale et communautaire de l’Université de Toronto. La Dre Grunfeld a fondé et dirigé le Cancer Outcomes Research Program à Cancer Care Nova Scotia et à l’Université Dalhousie. Elle a obtenu son diplôme de médecine de l’Université McMaster et un doctorat en épidémiologie du cancer de l’Université d’Oxford. La Dre Grunfeld est reconnue à l’échelle internationale pour ses recherches sur le suivi du cancer et la survie des personnes atteintes d’un cancer. Ses essais cliniques sur les soins subséquents à un cancer ont influé sur les lignes directrices encadrant les pratiques cliniques partout dans le monde. La Dre Grunfeld a obtenu de nombreuses subventions soumises à l’examen des pairs en tant que chercheure principale et elle a siégé à plusieurs comités visant à promouvoir les objectifs de la lutte contre le cancer au Canada et dans le monde.
Le Dr Harris est professeur à l’École de médecine et de médecine dentaire Schulich de l’Université Western, à London, en Ontario, au Canada, et est titulaire de la chaire de gestion du diabète de l’Association canadienne du diabète, ainsi que de la chaire d’études en médecine familiale Ian McWhinney. Il est également directeur médical au Programme de soutien des soins primaires pour le diabète à St. Joseph Health Care – une clinique intégrée offrant un modèle de soins en équipe pour traiter le diabète chez les populations démunies et marginalisées.
Le Dr Harris a publié plus de 250 articles dans des revues soumises à l’examen de pairs et a participé extensivement à l’élaboration des lignes directrices pour la pratique clinique, notamment à titre de président du comité de l’Association canadienne du diabète sur les lignes directrices pour la pratique clinique. Il a reçu une bourse de carrière en recherche du ministère de la Santé de l'Ontario, le prix Dr. Gerald S. Wong Service Award de l’Association canadienne du diabète et le prix Hellmuth pour ses réalisations en recherche de l’Université Western. Il est membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé. Le 1er juillet 2015, le Dr Harris a été nommé membre de l’Ordre du Canada pour sa contribution à l’élaboration de stratégies de prise en charge et de réduction du diabète dans les collectivités autochtones et d’autres populations vulnérables.
« À une époque où les maladies chroniques comme le diabète ont été reconnues comme l’une des principales causes de décès, l’Étude sur la santé Ontario nous offre une occasion sans précédent de mieux comprendre les principaux facteurs de risque et associations au sein de l’une des plus vastes populations jamais étudiées. C’est un privilège pour moi d’être parmi les scientifiques qui contribuent à cette entreprise captivante. »
Bob Harrison est professeur et vice-président (recherche) au Département d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale de l’Université de Toronto et chercheur principal au Programme de neurosciences et de santé mentale de l’Hôpital pour enfants malades (SickKids), à Toronto.
Il détient également des affectations au Département de physiologie et aux Instituts de génie biomédical et de sciences médicales. Il occupe un poste de professeur auxiliaire à l’Université SALUS, aux États-Unis, et participe à la formation de nouvelles générations de spécialistes en audiologie. Le Dr Harrison possède une formation de base en sciences biologiques ainsi que des doctorats en neurosciences auditives d’universités du Royaume-Uni. Ses recherches fondamentales en laboratoire explorent à la fois la fonction de l’oreille interne, le développement cérébral auditif central et la neuroplasticité. Il participe également à des recherches cliniques connexes, plus récemment dans le domaine de la perte auditive chez les enfants, y compris des études sur l’implantation cochléaire pédiatrique et sur les troubles du spectre de la neuropathie auditive. Au fil de ses 40 années d’intérêt académique pour l’audiologie et l’otologie, le Dr Harrison a adhéré à la même philosophie : traduire de nouvelles découvertes scientifiques fondamentales en vue de promouvoir le bien-être et d’améliorer les soins auditifs.
« L’Étude sur la santé Ontario est une initiative importante. Au niveau personnel, je suis intéressé à connaître plus précisément le nombre de Canadiens qui ont une déficience auditive ou des problèmes de communication. Je voudrais savoir combien de gens développent une déficience auditive et en déterminer les causes. Nous avons besoin de ces renseignements pour planifier des stratégies d’éducation axées sur la prévention, de même que les ressources en soins de santé requises pour le traitement et l’habilitation. Au niveau plus général, ces questions sont importantes sous tous les aspects des soins de santé et pour la qualité de vie de notre société. »
Ann Heesters est directrice associée de l’éthique au University Health Network et membre du Centre conjoint de bioéthique de l’Université de Toronto.
Après un stage de trois ans en éthique (cofinancé par Hamilton Health Sciences et le Département de philosophie de l’Université McMaster), elle est devenue la première éthicienne à temps plein à la Corporation des sciences de la santé de l’Atlantique de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick. Mme Heesters est subséquemment devenue directrice de l’éthique à l’Hôpital d’Ottawa. Elle est actuellement vice-présidente du Comité d’éthique de la recherche de Toronto Rehab et siège au comité exécutif de la Société canadienne de bioéthique; elle est membre fondatrice de PHEEP (Practicing Healthcare Ethicists Exploring Professionalization).
Jeffrey Hoch détient un doctorat en économie de la santé. Le Dr Hoch a enseigné l’économie de la santé au Canada et ailleurs dans le monde.
En 2007, il a été choisi pour mettre sur pied et diriger l’unité de recherche en pharmaco-économie à Action Cancer Ontario. À titre de directeur de cette unité, le Dr Hoch a mené des recherches visant à rendre l’économie de la santé plus utile pour les décideurs. En 2009, le Dr. Hoch est devenu co-directeur du Centre canadien de recherche appliquée pour la lutte contre le cancer (ARCC). En 2015, le Dr Hoch a été recruté au poste de professeur et de chef de la Division de la politique et de la gestion de la santé, au Département des sciences de la santé publique de l’Université de la Californie à Davis (UCD). Il a aussi occupé la fonction de directeur associé du Center for Healthcare Policy and Research à cette université.
« Le cancer est une terrible maladie et nous devons nous attaquer à ce défi de façon intelligente et efficace. La recherche appliquée pour la lutte contre le cancer revêt beaucoup d’importance parce qu’elle pourrait venir en aide à des millions de personnes ».
À titre d’ophtalmologiste, de professeur et de président du département d’ophtalmologie de l’Université Western Ontario, le Dr Hodge a assumé le rôle de directeur scientifique de l’équipe sur la vision à la fin de 2010.
Épidémiologiste clinique, ses travaux de recherche ont porté sur des domaines tels que la recherche observationnelle, les essais cliniques et la synthèse des connaissances. Auparavant, le Dr Hodge a été pendant douze ans professeur à l’Institut de l’œil de l’Université d’Ottawa. Il a reçu sa formation en médecine et en ophtalmologie à l’Université McGill et à l’Université de la Californie à San Francisco. Il a poursuivi sa formation en épidémiologie clinique à l’Université de la Californie, à Berkeley, et à l’Université McGill.
« L’Étude sur la santé Ontario sera la première étude de cohorte prospective canadienne à accorder une large place à la vision. Par conséquent, la communauté de la vision de l’Ontario a été mobilisée, notamment les ophtalmologistes cliniques, les optométristes cliniques, les chercheurs, les ONG voués à la vision, ainsi que des conseillers internationaux. L’Étude laisse entrevoir la possibilité d’avoir un impact important au bénéfice des Canadiens et de la communauté de la vision à l’échelle internationale. »
Bernard R. Hurley est professeur adjoint au Département d’ophtalmologie et directeur du programme de stages en résidence à l’Université d’Ottawa, ainsi que directeur du programme des boursiers de l’Institut de l’œil de l’Université d’Ottawa.
Le Dr Hurley a complété sa formation médicale avancée au prestigieux Wills Eye Hospital de Philadelphie, en Pennsylvanie. Nommé à deux reprises Outstanding Fellow, il a écrit plusieurs chapitres de livre et a été l’auteur ou le co-auteur de nombreuses publications évaluées par les pairs sur le traitement de la néovascularisation choroïdienne et la rétinopathie diabétique.
« L’ÉSO offre une occasion unique de mieux comprendre de nombreuses maladies importantes qui touchent la vie de tant de nos proches ici même en Ontario. Plus de gens y participent, plus les résultats seront significatifs, et je voudrais donc encourager le plus grand nombre de personnes possible à y prendre part. »
Cindy M.L. Hutnik a obtenu un doctorat au Conseil national de recherches du Canada avant de poursuivre sa formation en médecine à l’Université d'Ottawa. Celle-ci a été suivie d’une formation en ophtalmologie à l’Université Western Ontario et à l’Université du Wisconsin.
La Dre Hutnik pratique à temps plein comme spécialiste du glaucome au Ivey Eye Institute de London, en Ontario, où elle participe à la formation clinique des résidents et des étudiants en médecine. Elle est membre du comité international du film lacrymal et de la surface oculaire de l’Association pour la recherche en vision et en ophtalmologie et membre de nombreux comités de rédaction. Elle est également membre du conseil consultatif de plusieurs grandes sociétés pharmaceutiques. La Dre Hutnik est coordonnatrice médicale du laboratoire de science fondamentale en ophtalmologie au Lawson Health Research Institute de London. Les tâches administratives de la Dre Hutnik englobent sa participation au conseil d’administration du Lawson Health Research Institute et la direction de la recherche au Département d'ophtalmologie.
« L’analyse des facteurs de risque joue un rôle clé dans notre décision d’offrir un traitement aux patients. Les traitements comportent des risques et des avantages qui doivent être soigneusement pris en compte. Bien que nous connaissions de nombreux facteurs de risque pour certaines maladies, nos connaissances, et donc notre compréhension des maladies humaines, présentent toujours des lacunes considérables. L’Étude sur la santé Ontario fournira une riche base de données pour mieux comprendre l’impact des facteurs de risque connus, et pourrait éventuellement révéler de nouveaux facteurs de risque importants pour la santé et les maladies au Canada. »
Jane Irvine détient un doctorat en psychologie clinique. Elle est professeure agrégée au Département de psychologie de l’Université York et associée de recherche à la Division des sciences du comportement et de la santé de l’Institut de recherche de l’Hôpital général de Toronto, au sein du University Health Network. Elle occupe également un poste d’enseignement au Département de psychiatrie de l’Université de Toronto.
La Dre Irvine préside le Groupe de travail de l’ÉSO sur la santé psychosociale et mentale. Ses recherches portent sur les mécanismes bio-comportementaux qui sous-tendent les effets des émotions négatives et du stress psychologique sur le système cardiovasculaire. Elle a été une pionnière du développement d’interventions cognitives-comportementales pour favoriser les changements de comportement (p. ex. cesser de fumer, améliorer la continuité des changements de comportement sains) et l’adaptation à la maladie (p. ex. le traitement de la dépression après un incident coronarien grave).
« Je suis enthousiaste à l’idée de prendre part à cette étude d’importance critique à titre de chercheure et de participante. L’ÉSO nous fournit une occasion unique d’étudier comment des facteurs tels que la génétique, les comportements face à la santé, le stress psychosocial et les toxines que l’on retrouve dans l’environnement entrent en interaction pour influer sur le développement de certaines maladies et les résultats sur le plan de la santé ».
Ancien informaticien et interne généraliste à l’hôpital St. Michael, Trevor Jamieson poursuit actuellement une maîtrise en informatique biomédicale à l’Oregon Health and Sciences University de Portland.
Il s’intéresse principalement à l’utilisation de l’informatique dans les décisions cliniques prises au jour le jour, notamment la façon dont le soutien de la prise de décision et les interfaces usagers peuvent améliorer le processus de soins aux patients, ainsi que l’utilisation des technologies de communication pour améliorer la collaboration au sein des équipes de soins aux patients.
« Je crois que l’avenir de la prise de décision médicale et le mouvement vers des plans de soins personnalisés axés sur le patient dépendent de notre capacité à recueillir, stocker et récupérer les données, de façon intelligente. Cela est important non seulement pour les fins de la recherche à grande échelle sur des populations, mais aussi aux fins de la prise de décision en « temps réel » dans l’optique d’élaborer un plan adapté au patient qui tienne compte de tout ce que nous savons sur les réussites passées, les échecs et les tendances – tant pour la personne visée que pour les autres sujets semblables. L’ÉSO nous fera faire un grand pas dans cette direction. »
Kathleen Kerr est médecin, membre du personnel et agente de liaison pour la recherche à la Clinique de santé environnementale du Women’s College Hospital, et chargée de cours au Département de médecine familiale et communautaire et professeure adjointe à l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto.
Elle s’intéresse particulièrement aux aspects environnementaux de la santé, y compris les effets à long terme sur la santé des expositions environnementales et des charges corporelles persistantes, le syndrome de fatigue chronique, la sensibilité chimique multiple et les outils d’évaluation fonctionnelle dans les affections chroniques complexes. Ses intérêts de recherche englobent les effets sur la santé des pesticides, du plomb et des autres métaux lourds et les méthodes permettant d’améliorer l’élimination des xénobiotiques. La Dre Kerr a publié des articles sur les maladies de la guerre du Golfe et a terminé un essai clinique en tant que co-chercheure, intitulé Gulf War Illness - Evaluation of an Innovative Detoxification Program.
« L’ÉSO a une portée très étendue en termes d’exposition aux effets de l’environnement. »
David J. Klein est médecin au sein du personnel de l’Hôpital St. Michael’s, où il pratique la médecine des soins critiques et la médecine du sommeil. Il est également chercheur au Li Ka Shing Knowledge Institute et chef de la Stratégie commerciale et des Affaires médicales au Centre de recherche en santé appliquée.
Le Dr Klein est accrédité en médecine interne, en médecine du sommeil et en médecine des soins intensifs. Il est professeur agrégé au Département de médecine de l’Université de Toronto. Ses recherches portent sur la recherche clinique et translationnelle dans le développement de biomarqueurs et le traitement de la septicémie. Il a publié et servi comme professionnel lors de grands congrès internationaux.
« Je suis fier de faire partie d’un projet aussi important qui pourrait transformer la santé des Canadiens. Le Centre de recherche sur la santé appliquée et le Li Ka Shing Knowledge Institute sont de solides partenaires de l’Étude sur la santé Ontario. »
La Dre Jennifer Kuk, Ph.D., est professeure agrégée à l’École de kinésiologie et des sciences de la santé de l’Université York.
Elle a publié plus de 100 articles scientifiques, rapports et chapitres liés à l’obésité, à la santé et aux habitudes de vie. Actuellement, son laboratoire étudie la relation entre l’obésité et la santé par le biais d’études cliniques humaines et d’approches épidémiologiques. En particulier, elle s’intéresse à la caractérisation du phénotype d’obésité métaboliquement normal et travaille actuellement sur les facteurs qui identifient une gestion réussie du poids chez les patients adultes et pédiatriques en tant que consultante en recherche auprès de la Wharton Weight Management Clinic. Ce travail aidera à clarifier les stratégies de gestion du poids les plus optimales pour maintenir et améliorer la santé.
« L’Étude sur la santé Ontario nous offre une occasion captivante d’étudier plus en profondeur la façon dont le mode de vie influe sur notre santé. L’Étude éclairera davantage les lignes directrices sur la santé et les initiatives en santé publique destinées aux Canadiens. »
Pascal van Lieshout est professeur et président du Département d’orthophonie de l’Université de Toronto, ancien titulaire de la chaire de recherche du Canada (II) en fonction motrice buccale et directeur du laboratoire de dynamique orale. Il détient également des affectations croisées à l’Institut des sciences de la réadaptation et à l’Institut de réadaptation de Toronto.
Son domaine d’intérêt est le contrôle moteur de la parole, où il étudie les mécanismes qui peuvent faciliter ou entraver la stabilité dans la coordination des mouvements et la fluidité verbale dans diverses populations, y compris les personnes bègues et les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
« La connaissance peut changer le monde et nulle part cela n'est-il plus apparent que dans les soins de santé. La capacité de recueillir autant de renseignements sur la santé et le bien-être des résidents de l'Ontario permettra aux chercheurs et aux cliniciens de préciser les principaux défis que doivent surmonter les gens pour en arriver à un mode de vie sain et conserver ou retrouver la capacité d'être des communicateurs efficaces afin de pouvoir partager leur histoire avec des membres de leur famille, des amis et des soignants ».
Andrew Lim est professeur adjoint de neurologie à l’Université de Toronto; sa pratique en neurologie est axée sur les troubles du sommeil et la biologie circadienne.
Il a obtenu son diplôme de médecine et a fait sa résidence en neurologie à l’Université de Toronto; il a aussi complété un stage de boursier en sommeil clinique au Beth Israel Deaconess Medical Center à Boston et une maîtrise en recherche clinique à la Harvard Medical School. Les recherches du Dr Lim portent notamment sur l’utilisation des études en statistique génétique, en neuropathologie et en épidémiologie pour mieux comprendre les gènes et les circuits neuronaux qui régissent les horloges biologiques et le sommeil, et sur la façon dont la perturbation du sommeil et des rythmes biologiques (dans des conditions telles que l’insomnie, le travail par quart et le décalage horaire) influe sur le risque d’éprouver des troubles de santé comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux.
« Grâce à la collaboration des gens de l’Ontario, l’Étude sur la santé Ontario aura un impact majeur sur notre compréhension des liens complexes qui existent entre nos gènes, nos horloges biologiques et le sommeil, et notre risque de contracter des maladies telles que la maladie d’Alzheimer, les maladies cardiovasculaires et les accidents vasculaires cérébraux ».
Vincent Lin est oto-rhino-laryngologiste et chef de la chirurgie cervico-faciale au Sunnybrook Health Sciences Centre, où il est spécialisé en otologie et neuro-otologie.
Il est chargé d’enseignement à l’Université de Toronto et scientifique associé au Sunnybrook Research Institute. Le Dr Lin a reçu sa formation en médecine à l’Université Queen’s et a ensuite complété un stage en résidence en oto-rhino-laryngologie à l’Université de Toronto. Il a suivi une formation supplémentaire en otologie/neuro-otologie clinique au Sunnybrook Health Sciences Centre avant d’accepter une bourse de recherche au Virginia Merrill Bloedel Hearing Research Centre de l’Université de Washington, à Seattle. Ses travaux cliniques portent sur la chirurgie de l’oreille et les troubles vestibulaires, y compris les implants cochléaires, la chirurgie mastoïdienne et de l’oreille moyenne, les neurinomes acoustiques et d’autres tumeurs de l’assise crânienne latérale. Ses travaux de recherche en science fondamentale portent sur la prévention et la régénération des cellules sensorielles auditives du vestibule.
L’ÉSO a le potentiel de répondre à de nombreuses questions longitudinales qui se posent toujours sur l’apparition, la prévalence et l’impact de la perte auditive et des troubles vestibulaires au sein de notre population. À l’aide de ces renseignements, nous serons en mesure d’améliorer sensiblement la qualité des soins de santé que nous pouvons offrir à nos patients.
Patrice Lindsay a complété son doctorat en recherche, évaluation et résultats des services de santé à l’Institut de politique, de gestion et d’évaluation de la santé de l’Université de Toronto. Elle est directrice de la performance et des normes pour le Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires et membre désignée du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs.
La Dre Lindsay dirige l’élaboration de lignes directrices sur les meilleures pratiques pour le Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires et collabore à des initiatives nationales et internationales liées à ces lignes directrices. Elle coordonne la création de plusieurs outils et ressources de mise en œuvre pour appuyer l’adoption des meilleures pratiques. La Dre Lindsay a également élaboré et mis en application un cadre de mesure du rendement pour les soins aux victimes d’AVC au Canada, et elle participe à la surveillance continue des accidents vasculaires cérébraux et au développement de paramètres connexes. Elle est actuellement chercheure principale pour le Rapport canadien sur les AVC et préside un groupe de travail sur la mesure du rendement du Réseau international sur les lignes directrices.
Lorraine Lipscombe est endocrinologue et chercheure au Women’s College Hospital and Research Institute. Elle est également professeure agrégée au Département de médecine et à l’Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé, de l’Université de Toronto.
Elle a reçu son diplôme de médecine de l’Université McGill et a suivi une formation en médecine interne et en endocrinologie à l’Université de Toronto. La Dre Lipscombe est également titulaire d’une maîtrise en épidémiologie clinique de l’Université de Toronto. Elle s’intéresse plus particulièrement à la prévention et aux soins du diabète chez les femmes, et ses recherches visent à améliorer la prévention, les soins et la condition des personnes atteintes de diabète. La Dre Lipscombe dirige actuellement un essai clinique financé par les IRSC portant sur un programme de prévention du diabète qui cible les femmes atteintes d’un diabète sucré gestationnel récent.
Muhammad Mamdani est directeur du Centre de recherche appliquée en santé, au Keenan Reasearch Centre du Li Ka Shing Knowledge Institute, à l’Hôpital St. Michael’s de Toronto.
Il est aussi professeur agrégé à la Faculté de pharmacie Leslie Dan et au Département des politiques de la santé, de la gestion et de l’évaluation, de la Faculté de médecine, où il supervise des étudiants diplômés, et chercheur associé à l’Institute for Clinical Evaluative Sciences. Avant de joindre le Li Ka Shing Knowledge Institute et l’Hôpital St. Michael’s, le Dr Mamdani a été directeur de la recherche sur les résultats chez Pfizer Global Pharmaceuticals à New York. Les intérêts de recherche du Dr Mamdani englobent la pharmacoépidémiologie, la pharmacoéconomie et la politique des médicaments. Il a publié plus de 200 travaux de recherche dans des revues médicales évaluées par les pairs.
Mario Masellis est scientifique associé au sein du Programme des sciences du cerveau du Sunnybrook Research Institute et chercheur scientifique à la Section de neurogénétique du Centre de toxicomanie et de santé mentale.
Il a complété son doctorat en médecine en 2001 et a obtenu son FRCPC en neurologie en 2006. Il a complété un stage de recherche clinique en neurologie cognitive. Le Dr Masellis est aussi clinicien scientifique au Département de médecine du Sunnybrook Health Sciences Centre et neurologue cognitif à la Division de neurologie du Sunnybrook Health Sciences Centre, à Toronto, où il traite divers troubles cognitifs. Il a un intérêt clinique particulier pour la démence avec corps de Lewy, la démence liée à la maladie de Parkinson, le syndrome corticobasal et la démence fronto-temporale. Son principal domaine de recherche est la pharmacogénétique, soit l’étude des effets du polymorphisme génétique sur la variabilité de la réponse individuelle aux médicaments, avec un accent particulier sur les médicaments neurologiques et psychotropes. Il s’intéresse aussi aux liens entre les facteurs génétiques et épigénétiques et la structure et la fonction du cerveau en utilisant la neuro-imagerie. Ces recherches translationnelles portent sur la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson, ainsi que la démence avec à corps de Lewy et la démence fronto-temporale. Son objectif ultime est l’application clinique de la génétique et de la pharmacogénétique en vue d’améliorer le diagnostic, la modélisation clinico-pathologique et la pharmacothérapie.
« L’ÉSO offre un important potentiel pour identifier des biomarqueurs génomiques des états précoces de certaines maladies, afin que nous puissions cibler de nouvelles thérapies susceptibles d’altérer la maladie dès les premiers stades et ainsi éviter l’apparition ou freiner la progression des syndromes caractérisés. »
Isabelle Massarelli dirige présentement les activités de surveillance de l’alimentation et de la nutrition à Santé Canada.
Diététiste, elle est à l’emploi de Santé Canada depuis 23 ans. Elle possède une vaste expérience des enquêtes nationales sur l’alimentation et la nutrition. Elle a collaboré à l’adaptation d’outils de collecte de données diététiques destinés à être utilisés au Canada, notamment la Méthode de passes multiples automatiques (MPMA), un outil de rappel automatisé sur 24 heures (ASA24), et le Questionnaire sur les antécédents alimentaires (DHQ).
Le Dr Roger McIntyre est professeur de psychiatrie et de pharmacologie à l’Université de Toronto et chef de l’Unité de psychopharmacologie des troubles de l’humeur au Réseau de santé universitaire, à Toronto, au Canada. Le Dr McIntyre est directeur général de la Brain and Cognition Discovery Foundation, à Toronto, et directeur de la Depression and Bipolar Support Alliance (DBSA), à Chicago (Illinois), aux États-Unis.
Le Dr McIntyre a été nommé parmi les « scientifiques les plus influents au monde » par Clarivate Analytics / Thomson Reuters en 2014, 2015, 2016 et 2017. Cette distinction est accordée pour la publication du plus grand nombre d’articles classés parmi les plus fréquemment cités par les chercheurs du monde entier dans 21 grands domaines des sciences et des sciences sociales au cours de la décennie précédente. Le Dr McIntyre est engagé dans plusieurs projets de recherche visant principalement à caractériser l’association entre les troubles de l’humeur, notamment la fonction cognitive, et la comorbidité médicale. Son travail vise généralement à caractériser les causes sous-jacentes de la déficience cognitive chez les personnes souffrant de troubles de l’humeur, et leur impact sur le fonctionnement en milieu de travail. Ces travaux ont fourni une plate-forme pour identifier de nouvelles cibles moléculaires en vue de traiter et de prévenir les troubles de l’humeur et les troubles cognitifs qui les accompagnent. Le Dr McIntyre est largement impliqué dans l’enseignement médical. Il est un conférencier recherché lors de rencontres nationales et internationales. Il a reçu plusieurs prix d’enseignement du Département de psychiatrie de l’Université de Toronto, ainsi que le prix de l’activité de formation continue la plus remarquable en psychiatrie au Canada, remis conjointement par l’Association des psychiatres du Canada (APC) et le Conseil de la formation continue en psychiatrie. Le Dr McIntyre a contribué aux Lignes directrices sur les médicaments psychothérapeutiques destinés aux adultes souffrant de troubles dépressifs et de troubles bipolaires majeurs, de la Floride. Il a coprésidé le Groupe de travail du CANMAT sur le traitement de la comorbidité chez les adultes atteints de troubles dépressifs majeurs ou de troubles bipolaires, et a contribué aux lignes directrices du CANMAT sur le traitement de la dépression et des troubles bipolaires. Le Dr McIntyre a publié plus de 400 articles et manuscrits et il a édité ou co-édité plusieurs manuels sur les troubles de l’humeur. Le Dr McIntyre détient un diplôme en médecine de l’Université Dalhousie. Il a reçu sa formation en résidence en psychiatrie ainsi qu’une bourse de recherche en pharmacologie psychiatrique de l’Université de Toronto.
« L’ÉSO est importante si nous voulons que les citoyens de l’Ontario demeurent concurrentiels dans un monde sans cesse plus global, étroit et interdépendant, et nous devons réduire l’incidence et les dysfonctions préjudiciables découlant des maladies chroniques en découvrant les facteurs de prévention, de prédiction et de pronostic. En santé physique et en santé mentale, les citoyens de l’Ontario sont idéalement placés pour demeurer concurrentiels dans le contexte actuel. »
Zul Merali est président et chef de la direction de l’Institut de recherche en santé mentale de l’Université d’Ottawa et directeur scientifique du groupe des Services de santé Royal Ottawa (SSRO). Il est professeur titulaire à la Faculté de médecine et des sciences sociales de l’Université d’Ottawa et professeur de neurosciences à l’Université Carleton.
Le Dr Merali a publié plus de 200 articles scientifiques. Ses recherches portent sur les effets du stress sur la chimie du cerveau et la façon dont cela peut conduire à la genèse de la maladie mentale. Il s’intéresse aussi aux interactions entre les événements appétitifs et aversifs, et comment elles peuvent contribuer au risque de maladie mentale ou à la résilience à celle-ci.
« L’initiative de l’ÉSO a le potentiel de servir de plate-forme à grande échelle pour la recherche et la découverte médicale, ce qui peut être particulièrement passionnant pour l’élaboration de meilleures stratégies de prévention et de traitement de la maladie mentale ».
Claude Messier est professeur à la faculté des sciences et à l’école de psychologie de l’Université d’Ottawa.
Au cours de ses travaux de maîtrise et de doctorat, le Dr Messier a découvert que l’ingestion ou l’injection de glucose pouvait améliorer la mémoire. En 1996, il a rédigé une synthèse dans laquelle il expliquait comment et pourquoi le diabète pouvait constituer un facteur de risque de la maladie d’Alzheimer. Quatorze ans plus tard, le diabète est reconnu comme un important facteur de risque de la maladie d’Alzheimer. Le Dr Messier a de solides antécédents au chapitre du financement de la recherche, ayant recueilli plus de 2 millions de dollars en fonds jusqu’à maintenant. Le Dr Messier est l’auteur de nombreuses publications et ses travaux consacrés à l’impact du glucose et du diabète sur la mémoire ont été vulgarisés dans les médias populaires. Il est lecteur critique de la revue Frontiers in Neuroenergetics. Le Dr Messier a siégé à plusieurs comités et a notamment présidé le comité d’examen des subventions de la Société Alzheimer du Canada. Il a été consultant auprès de Unilever, Danone et du MacArthur Research Network on Socioeconomic Status and Health. Il collabore avec TelAsk pour développer des systèmes interactifs de réponse vocale adaptés aux contraintes cognitives des personnes âgées.
« La clé de la prévention et du traitement des maladies est le savoir. Les données sur la santé de millions de personnes représentent un réservoir de connaissances considérable. L’Étude sur la santé Ontario aboutira assurément à de nouvelles stratégies de prévention et de traitement des maladies ».
Fiona A. Miller, Ph.D., est professeure en politique de la santé et titulaire de la chaire en stratégies de gestion de la santé à l’Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé de l’Université de Toronto.
Son programme de recherche est axé sur les technologies de la santé et la politique d’innovation et sur le développement durable (environnemental, social, politique et économique) dans les systèmes de santé. Fiona Miller s’intéresse à la façon dont les technologies de la santé sont élaborées et à la façon dont leur adoption est régie, en accordant une attention particulière au rôle de certaines institutions comme le mode d’approvisionnement du système de santé et l’évaluation des technologies de la santé.
Nadia Minian est spécialiste en application des connaissances au Centre de toxicomanie et de santé mentale, où elle travaille à promouvoir l’équité en santé et à améliorer la santé des Ontariens en collaborant avec le système de santé, les collectivités, les chercheurs et les responsables des politiques.
Elle a obtenu un doctorat en psychologie du développement au Graduate Center de la CUNY.
« J’ai été fascinée lorsque j’ai entendu parler pour la première fois de l’Étude sur la santé Ontario. Étant donné qu’elle vise à étudier des millions d’Ontariens sur plusieurs décennies, cette étude a le potentiel d’améliorer la santé de millions de personnes et de réduire les disparités en santé. »
Gordon Moe a complété sa formation et obtenu son diplôme en médecine interne de l’Université de Toronto et il a acquis une formation en cardiologie à l’Université Queen’s. Le Dr Moe est Fellow du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et membre du Hong Kong College of Cardiology, et il est diplômé American Board of Internal Medicine.
Il a complété sa formation en recherche à l’Université de Toronto et à la Harvard Medical School. Il est actuellement directeur du Programme d’insuffisance cardiaque et du Laboratoire de biomarqueurs à l’Hôpital St. Michael’s et professeur de médecine à l’Université de Toronto. Il préside la Conférence de consensus sur les lignes directrices pour l’insuffisance cardiaque, de la Société canadienne de cardiologie. Ses intérêts en recherche englobent la recherche fondamentale et clinique sur l’insuffisance cardiaque, le remodelage cardiaque et les biomarqueurs de l’insuffisance cardiaque, et l’appartenance ethnique et les maladies cardiovasculaires.
Sutapa Mukherjee est pneumologue et médecin du sommeil au Women’s College Hospital, professeure adjointe à l’Université de Toronto et chercheuse scientifique au Women’s College Research Institute.
Elle s’est installée à Toronto en provenance de l’Australie à la mi-2011. Outre son poste de responsable clinique de l’Étude sur la santé Ontario, la Dre Mukherjee est présidente du groupe de travail du Centre d’évaluation de l’ÉSO et coprésidente du groupe de travail sur le sommeil de l’ÉSO. Elle a obtenu un doctorat de l’Université de l’Australie occidentale sur le thème de la « Thérapie génique du cancer du poumon », suivi de travaux postdoctoraux à la Harvard School of Public Health sur l’épidémiologie professionnelle et les biomarqueurs de lésions oxydatives. Plus récemment, les intérêts de recherche de la Dre Mukherjee se sont concentrés sur l’épidémiologie du sommeil; notamment, elle est directrice de l’Étude sur la santé du sommeil de l’Australie occidentale portant sur une vaste cohorte de patients souffrant d’apnée du sommeil.
« Je suis à la fois emballée et fière de faire partie de l’Étude sur la santé Ontario, qui laisse entrevoir un grand potentiel pour améliorer notre compréhension des maladies complexes les plus courantes qui affectent nos vies, comme le cancer, les maladies cardiaques, l’apnée du sommeil, la dépression et d'autres. Cela pourrait conduire à de meilleures stratégies de prévention des maladies, à une meilleure gestion des maladies diagnostiquées et, finalement, à une meilleure qualité de vie à mesure que nous vieillissons. »
Le Dr Naglie a obtenu son diplôme en médecine de l’Université McGill et a reçu une formation spécialisée en médecine gériatrique à l’Université de Toronto et une formation supérieure en épidémiologie clinique à l’Université McMaster. Il est professeur au Département de médecine et à l’Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé de l’Université de Toronto et titulaire de la chaire de recherche de la famille Hunt en gériatrie. Il est vice-président des services médicaux, chef du personnel et chef du département de médecine à Baycrest Health Sciences.
Il est scientifique au Rotman Research Institute de Baycrest et à l’Institut de réadaptation de Toronto, du Réseau universitaire de la santé. Ses recherches portent sur l’évaluation des résultats et de la qualité de vie des personnes âgées fragilisées par des déficiences cognitives. Le Dr Naglie est membre de Candrive, une équipe nationale de chercheurs qui s’intéressent à la conduite sécuritaire chez les personnes âgées, et il a un intérêt particulier pour les questions touchant à la conduite chez les personnes qui ont une déficience cognitive. Avec le Dr Mark Rapoport, il est coresponsable de l’équipe de recherche sur la conduite et la démence du Consortium canadien sur la neurodégénérescence associée au vieillissement, qui est appuyé par les IRSC et de nombreux partenaires et qui constitue le volet canadien de la Stratégie de recherche sur la démence des IRSC.
« Cette étude de pointe passionnante aidera à répondre à de nombreuses questions de recherche importantes sur la santé physique et mentale et la qualité de vie. Plus de gens y participeront et plus nous seront en mesure d’en tirer des enseignements ».
Steven Narod est titulaire d'une chaire de recherche du Canada de niveau I sur le cancer du sein, professeur à l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto et chercheur principal au Women’s College Research Institute, où il dirige l’Unité de recherche sur le cancer du sein familial.
Le Dr Narod est bien connu pour son rôle au sein de lfamilial équipe qui a identifié le gène BRCA2, qui, après mutation, augmente considérablement le risque de cancer du sein ou de l’ovaire chez la femme. Avec plus de 500 publications examinées par des pairs, il figure parmi les chercheurs les plus cités sur le cancer du sein. Le Dr Narod a travaillé en collaboration avec 70 centres dans une multitude de pays pour comprendre comment évaluer le risque de cancer du sein et de l’ovaire et pour prévenir le cancer chez les porteurs de mutations BRCA1/2.
« J’ai consacré ma carrière à la prévention des cancers du sein et de l’ovaire en cherchant à comprendre leurs liens avec les antécédents familiaux et des facteurs de risque modifiables comme le régime alimentaire et le mode de vie. Les données que nous avons obtenues à partir d’études de recherche sur de vastes populations, telles que l’Étude sur la santé Ontario, nous fournissent des informations importantes qui nous rapprochent de notre objectif ultime -- prévenir les cancers du sein et de l’ovaire. »
Yael Ogniewicz est conseillère en génétique du cancer à l’hôpital de Grand River.
Elle a obtenu un baccalauréat spécialisé en biologie de l’Université Western Ontario et une maîtrise en génétique humaine et en counselling génétique du Sarah Lawrence College, de New York. Elle a ensuite travaillé comme conseillère clinique et conseillère en recherche génétique à New York. À son retour à Toronto, en 2009, elle s’est jointe au Dr Steven Narod et à son équipe de recherche à l’Institut de recherche du Women’s College, où elle coordonne une étude sur le cancer héréditaire.
« Une étude de population aussi vaste que l’ÉSO ouvre des possibilités immenses pour la recherche et les découvertes médicales. Je suis honoré de faire parte de cette équipe de recherche et je suis optimiste quant aux avantages qui en découleront à terme sur le plan de la santé. »
Le Dr J.B. Orange est professeur à l’École des sciences et des troubles de la communication de l’Université Western et chercheur associé au Lawson Health Research Institute de London, en Ontario. Il est également directeur scientifique du Centre canadien d’activité et de vieillissement à l’Université Western.
Il dirige actuellement une recherche collaborative dans le cadre de l’Initiative ontarienne de recherche sur les maladies neurodégénératives (ONDRI), financée par l’Institut ontarien du cerveau et le Consortium canadien sur la neurodégénérescence associée au vieillissement (CCNA). Les publications évaluées par des pairs et les recherches subventionnées du Dr Orange portent sur les troubles du langage et de la communication cognitive chez les adultes et les personnes âgées. Ses recherches ciblent en particulier le discours, la conversation et la communication chez les personnes atteintes de diverses formes de démence. Les projets de recherche actuels du Dr Orange, dont plusieurs sont financés par l’ONDRI et le CCNA, comprennent des analyses du langage, du discours et des conversations des personnes atteintes de démence Alzheimer, de plusieurs sous-types de démence frontotemporale, de sclérose latérale amyotrophique, de déficience cognitive vasculaire et de la maladie de Parkinson, en particulier chez des sujets ayant des troubles de l’ouïe ou de la vision, ou de l’ouïe et de la vision simultanément. Ces études visent à identifier les écarts intra-groupes et intergroupes entre différents types de démence en vue de faciliter le diagnostic différentiel et de faire progresser notre compréhension de la progression de la maladie en fonction des corrélations avec les principales mesures cognitives et les résultats de neuro-imagerie des études de l’ONDRI et du CCNA.
« L’Étude sur la santé Ontario offre une occasion unique aux chercheurs, aux cliniciens, au grand public et aux responsables des politiques de santé et des politiques sociales, entre autres, de faire progresser notre compréhension collective des multiples questions de santé qui concernent les Ontariens. En outre, les données de l’OHS devraient contribuer à accroître l’efficacité et l’efficience des programmes de santé et à améliorer la qualité de vie liée à la santé des Ontariens ».
Barry Pakes est spécialiste en santé publique et en médecine préventive, et il a reçu sa formation à l’Université McGill, à l’Université de Toronto et à la Harvard School of Public Health.
Il a aussi reçu une formation en médecine tropicale à l’Université Cayetano Heredia, de Lima. Il est chercheur principal dans le cadre du projet Analyse éthique de la pratique en santé publique, et il donne régulièrement des conférences sur l’éthique en santé mondiale et la responsabilité sociale dans les sciences de la santé universitaires. Il est directeur-fondateur de l’Initiative pour l’éducation en santé mondiale à la Dalla Lana School of Public Health, et il a enseigné aux cycles supérieurs à la Braun School of Public Health, à Jérusalem. Le Dr Pakes a aussi travaillé comme chercheur principal à l’Organisation mondiale de la santé. Il est clinicien en soins primaires, en médecine d’urgence et en médecine des voyages dans la région métropolitaine de Toronto et le Nord de l’Ontario. Son expérience internationale englobe le travail clinique, l’enseignement et la recherche en Inde, en Israël, en Éthiopie et au Zimbabwe. Ses intérêts en recherche portent notamment sur les cadres décisionnels en médecine, en vaccinologie et en éducation médicale.
Smita Pakhale est scientifique adjointe en épidémiologie clinique à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, professeure adjointe à la Division de pneumologie du Département de médecine de l’Université d’Ottawa et membre du personnel médical à la Division de médecine respiratoire de l’Hôpital d’Ottawa.
Ses travaux de recherche portent notamment sur les maladies pulmonaires chroniques, la qualité de vie, la santé mondiale, l’équité en santé et les déterminants sociaux de la santé.
« L’Étude sur la santé Ontario représente un outil formidable non seulement pour approfondir notre connaissance des causes des maladies, mais des facteurs à l’origine de ces causes. Participez à l’ÉSO et faites la différence – Oui, nous le pouvons! »
Esteban J. Parra est professeur au Département d’anthropologie de l’Université de Toronto à Mississauga.
Anthropologue moléculaire, il s’intéresse à l’application de marqueurs génétiques dans les études évolutives et biomédicales. Il a participé à de nombreuses études d’association à l’échelle du génome visant à identifier les facteurs de risque génétiques pour certains traits pertinents à la science biomédicale, y compris le diabète de type 2, les lipides et les traits anthropométriques. Il a également participé à des études visant à évaluer les niveaux de vitamine D chez des sujets d’ascendance diverse vivant en Ontario. La recherche du Dr Parra a été appuyée par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), le Banting and Best Diabetes Centre et le US National Institute of Justice.
« L’Ontario, et plus particulièrement la région métropolitaine de Toronto, a une population très diversifiée. L’Étude sur la santé Ontario fournira une occasion unique d’explorer en détail les facteurs génétiques et environnementaux associés à la maladie et, ce qui est plus important, les façons complexes dont les gènes et l’environnement interagissent pour influer sur le risque de maladie ».
Tomáš Paus est titulaire de la chaire Tanenbaum en neuroscience des populations à l’Université de Toronto et scientifique principal au Rotman Research Institute.
Il est spécialiste de la cartographie du cerveau humain, en santé ou atteint d’une maladie, à l’aide de divers outils, dont l’imagerie par résonnance magnétique, la tomographie par émission de positons et la magnéto-stimulation crânienne. Dans ses travaux de recherche actuels, le professeur Paus applique des outils de cartographie cérébrale dans le cadre d’études de population pour examiner les interactions entre les gênes et l’environnement dans le développement du cerveau à l’adolescence et, en retour, la santé cognitive et mentale.
Anthony Perruccio est titulaire d’un doctorat en épidémiologie et est chercheur principal au Schroeder Arthritis Institute, au Krembil Research Institute, et au Réseau de santé universitaire, et professeur agrégé à l’Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé de l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto.
Il est coprésident du groupe de travail sur les troubles musculo-squelettiques de l’ÉSO. Ses intérêts de recherche portent sur l’identification de sous-groupes distincts d’arthrose à la fois au sein de cohortes cliniques et basées sur la population, avec un accent particulier sur l’inflammation, les différences entre les sexes et les atteintes multiarticulaires. Il poursuit ses travaux en documentant plus largement l’impact significatif de l’arthrite, tant au niveau individuel qu’au niveau de la population.
Kathy Pichora-Fuller est professeure au Département de psychologie de l’Université de Toronto et chercheure auxiliaire au Rotman Research Institute de Baycrest.
Elle a travaillé comme audiologiste clinique, puis superviseure de l’audiologie à l’Hôpital Mount Sinai de Toronto avant d’obtenir un doctorat en psychologie en 1991. Jusqu’en 2002, elle a enseigné à l’École d’audiologie et des sciences de la parole et était directrice de l’Institut de recherche sur l’accessibilité auditive à l’Université de la Colombie-Britannique. Elle combine une expérience clinique en réadaptation auditive à la recherche expérimentale sur le vieillissement auditif et cognitif. Elle est experte en audition pour l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement et le Consortium canadien sur la neurodégénérescence associée au vieillissement.
« Je suis ravie que les mesures de l’acuité auditive fassent partie de l’ÉSO. La perte d’acuité auditive est un sujet important à inclure parce que c’est l’un des trois handicaps chroniques les plus courants liés au vieillissement. Plus important encore, nous devons mieux comprendre pourquoi les personnes souffrant d’une perte d’acuité auditive non traitée semblent avoir une moins bonne santé sous plusieurs aspects que celles qui ont une bonne oreille ou qui ont fait traiter leur perte d’acuité auditive. »
Natasha Rajah a obtenu son doctorat de l’Université de Toronto et a poursuivi sa formation postdoctorale à l’Université de Berkeley. Elle est directrice du Centre d’imagerie cérébrale Douglas de l’Institut Douglas, à l’Université McGill, et est professeure agrégée au Département de psychiatrie de l’Université McGill.
La Dre Rajah a reçu une bourse salariale de nouvelle chercheure de l’Institut du vieillissement des IRSC en 2007, et elle détient actuellement une bourse de recherche junior 2 du FRQ-S. La Dre Rajah cherche à déterminer quelles régions frontales du cortex présentent des changements de volume et d’activité de la matière grise au cours du vieillissement en bonne santé, et comment ces changements ont un impact sur notre capacité à se rappeler des détails de nos expériences personnelles passées. Elle s’intéresse également à la compréhension des mécanismes de compensation qu’utilise le cerveau vieillissant pour tenter de maintenir les fonctions liées à la mémoire. Pour répondre à ces questions, la Dre Rajah demande à des adultes jeunes, d’âge mûr et plus âgés, en bonne santé, de réaliser des expériences de mémoire pendant qu’ils sont soumis à un IRMf pour voir quelles régions du cerveau interviennent dans les fonctions mémorielles. Le but de cette recherche est de comprendre comment le cortex frontal, en collaboration avec d’autres régions du cerveau, travaille dans un réseau de neurones et influence l’apprentissage et la mémoire tout au long de la vie adulte. Ces travaux visent à comprendre comment le cerveau passe du premier stade de l’âge adulte à la vieillesse en vue d’identifier : 1) à quel âge les changements au niveau des neurones et de la mémoire commencent à apparaître; 2) comment ces changements à l’âge mûr sont liés à la santé par rapport au vieillissement pathologique; 3) quels sont les mécanismes compensatoires dans le cerveau vieillissant qui aident les adultes âgés à maintenir le bon fonctionnement de la mémoire.
« Une des stratégies les plus prometteuses pour réduire l’incidence de diverses maladies au sein de la population, comme la maladie d’Alzheimer, est de repérer d’abord les facteurs de risque d’apparition de la maladie, puis d’élaborer des interventions pour empêcher l’apparition de la maladie. Les vastes études de population longitudinales telles que l’ÉSO sont essentielles pour réaliser la première étape et offrent un grand potentiel pour améliorer la santé des Canadiens dans l’avenir. Je suis très heureuse de faire partie de cette étude prometteuse ».
Le Dr Ravi Retnakaran est professeur de médecine à l’Université de Toronto et endocrinologue et clinicien-chercheur à l’hôpital Mount Sinai de Toronto, au Canada, où il est titulaire de la chaire Boehringer Ingelheim sur la préservation, la fonction et la régénération des cellules bêta.
Il a reçu le Prix du jeune chercheur Dr Charles Hollenberg 2013 de la Société canadienne d’endocrinologie et de métabolisme et le Prix Joe Doupe 2014 de la Société canadienne de recherche clinique. En 2020, il a été nommé à l’Académie canadienne des sciences de la santé. Son programme de recherche porte sur la physiopathologie et le traitement du diabète de type 2 (DT2), avec un intérêt particulier pour la réversibilité potentielle du dysfonctionnement des cellules bêta pancréatiques au début de l’évolution du diabète. Dans ce contexte, son groupe de recherche a mené une série d’essais cliniques innovants évaluant de nouvelles stratégies thérapeutiques pour la préservation de la fonction des cellules bêta dans le DT2 précoce. En outre, il s’intéresse particulièrement au concept selon lequel la réponse gluco-régulatrice d’une femme au défi métabolique posé par la grossesse peut fournir un aperçu unique de son risque futur de diabète de type 2 et de maladie cardiovasculaire, et ainsi fournir une opportunité pour la prévention de ces pathologies chez les femmes.
« L’étude sur la santé Ontario nous offre l’occasion d’en apprendre davantage sur les déterminants de la santé et de la maladie et, ainsi, d’améliorer la santé future dans notre société. »
Robert Roberts est président et chef de la direction de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa et directeur fondateur du Centre canadien de génétique cardiovasculaire Ruddy.
Il a obtenu son diplôme de médecine de l’Université Dalhousie et a complété sa résidence en médecine interne et un stage de formation en cardiologie à l’Université de Toronto. Récipiendaire d’une bourse de la Fondation des maladies du cœur du Canada, il a poursuivi ses recherches sur les maladies cardiaques et, en 1982, il est devenu chef de la cardiologie au Baylor College of Medicine à Houston, au Texas, où il est demeuré pendant 23 ans. Cardiologue, éducateur et chercheur, il a mis au point le test MCBK, utilisé pour diagnostiquer les crises cardiaques depuis trois décennies. Les recherches du Dr Roberts l’on conduit à la biologie moléculaire et à la génétique; en cours de route, il a découvert de nombreux gènes responsables des maladies cardiovasculaires. Il est généralement considéré comme l’un des fondateurs de la cardiologie moléculaire.
Isabelle Rondeau est diététiste et travaille à Santé Canada depuis quinze ans. Elle possède une vaste expérience des enquêtes sur la consommation d’aliments et la nutrition.
Mme Rondeau a collaboré à l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes et à l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé. Récemment, elle a collaboré à l’adaptation des outils de collecte de données diététiques en vue de leur utilisation au Canada, y compris la Méthode de passes multiples automatiques, un outil de rappel automatisé sur 24 heures, et le Questionnaire sur les antécédents alimentaires.
Clodagh Ryan est pneumologue spécialisée en médecine du sommeil. Elle occupe un poste de de professeure adjointe de médecine à l’Université de Toronto et est directrice adjointe et conseillère en qualité au Centre de recherche et de santé du sommeil, au Réseau universitaire de santé.
Elle mène activement des recherches dans le domaine de l’apnée du sommeil et des maladies cardiovasculaires.
« L’ÉSO offre une occasion extraordinaire d’entreprendre la première grande étude épidémiologique des déterminants et des conséquences de la santé du sommeil au sein de la population canadienne. Misant sur la collaboration et la participation de spécialistes provenant de multiples domaines variés, cette étude est unique et laisse entrevoir un potentiel considérable ».
Andriy V. Samokhvalov est psychiatre et clinicien-chercheur au Centre de toxicomanie et de santé mentale.
En 2007, il a obtenu un doctorat pour ses recherches sur la phénoménologie clinique et le les résultats du traitement des troubles somatoformes. Dans ses recherches, le Dr Samokhvalov s’intéresse au domaine des toxicomanies, et plus particulièrement à l’épidémiologie, aux comorbidités et au traitement des troubles liés à la surconsommation d’alcool, ainsi qu’aux options en matière de traitement de la dépendance à la nicotine et aux opioïdes, ainsi qu’à leurs résultats.
Gustavo Saposnik est directeur du programme à l’Outcomes and Decision Neuroscience Research Unit, de l’Institut du savoir Li Ka Shing.
M. Saposnik est professeur agrégé de médecine à l’Université de Toronto et il occupe également des fonctions à l’Institute for Clinical Evaluative Sciences (chercheur principal) et à l’Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé. La vision de Gustavo Saposnik est d’améliorer les résultats cliniques grâce à une recherche innovante à grand impact, offrant un rapport coût-efficacité élevé, en appliquant des concepts de neuro-économie qui sont déjà intégrés aux services de soins cliniques existants au Canada et ailleurs dans le monde. La recherche du Dr Saposnik porte sur les résultats de l’AVC et la neuroscience décisionnelle. M. Saposnik détient une maîtrise du programme d’efficacité clinique de l’Université de Buenos Aires et de l’École de santé publique de Harvard. Il termine actuellement un doctorat en neuro-économie à l’Université de Zurich tout en poursuivant sa carrière de neurologue à l’Hôpital St. Michael’s de Toronto, au Canada. Il est chercheur principal dans le cadre de 15 projets de recherche en cours et compte à son actif plus de 230 publications évaluées par des pairs. Il est le récipiendaire actuel du Prix de la carrière scientifique HSF pour 2017-2021.
Rita Shahin est médecin hygiéniste adjointe au Service de santé publique de Toronto et professeure adjointe à la Dalla Lana School of Public Health de l’Université de Toronto.
La Dre Shahin est responsable du Programme de gestion des cas d’infections transmises sexuellement, du Programme de cliniques en santé sexuelle et du Programme d’échange de seringues au Service de santé publique de Toronto.
Nikki Shaw a plus de 20 ans d’expérience en recherche sociale appliquée, auparavant axée sur l’acquisition d’une compréhension de la mise en œuvre, de l’utilisation et du partage des dossiers médicaux, et l’évaluation des programmes en utilisant l’informatique de la santé comme lentille à travers laquelle les services de santé sont mieux expliqués, rationalisés et compris.
Tout au long de ses recherches, elle s’est concentrée sur la gouvernance clinique, utilisant son temps comme titulaire de la chaire de recherche ESRI Canada pour explorer l’utilisation des systèmes d’information géographique (SIG) pour soutenir la qualité des soins et la qualité de vie des peuples des Premières Nations et des collectivités rurales et éloignées, en se concentrant spécifiquement sur les maladies chroniques (y compris la santé mentale et le cancer) et les expériences négatives durant l’enfance. Elle est méthodologiste de recherche et collabore souvent avec d’autres chercheurs dans des disciplines diverses car elle est experte en méthodologies qualitatives, quantitatives et mixtes. Elle s’intéresse constamment au professionnalisme des fournisseurs de soins de santé, à la recherche, aux études sur le handicap et à l’éthique médicale. Elle est actuellement professeure au Département de biologie (sciences de la santé) de l’Université Algoma et tutrice en recherche en médecine familiale pour les résidents de l’Université NOSM à Sault Ste. Marie.
« Je suis très heureuse d’être associée à une étude qui vise à assurer des soins de santé de qualité par la prévention et le traitement des maladies. L’Étude sur la santé Ontario vient appuyer ma conviction en l’importance de la recherche, de l’évaluation et du partage de renseignements vitaux qui contribueront au bien-être et à la santé de tous les Ontariens, aujourd’hui et dans l’avenir. »
Le Dr Samir Sinha est un défenseur passionné et respecté des besoins des personnes âgées. Le Dr Sinha est actuellement directeur des services de gériatrie du Système de santé Sinai et du Réseau universitaire de santé à Toronto, et titulaire de la chaire Peter et Shelagh Godsoe en gériatrie à l’Hôpital Mount Sinai. Il est également professeur agrégé aux départements de médecine, de médecine familiale et communautaire et de l’Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé de l’Université de Toronto et professeur adjoint de médecine à l’École de médecine de l’Université Johns Hopkins.
Boursier Rhodes, au terme de ses études de premier cycle en médecine à l’Université Western Ontario, il a obtenu une maîtrise en histoire de la médecine et un doctorat en sociologie de l’Institut du vieillissement de l’Université d’Oxford. Il a poursuivi des études postdoctorales en médecine interne à l’Université de Toronto et en gériatrie à l’École de médecine de l’Université Johns Hopkins. La formation et l’expertise internationales du Dr Sinha dans le domaine des politiques de santé et de la prestation de services liés aux soins des personnes âgées ont fait de lui un expert reconnu dans le domaine des soins aux ainés. En 2012, le gouvernement de l’Ontario l’a nommé expert responsable de la stratégie ontarienne pour les aînés, et il travaille actuellement à l’élaboration d’une stratégie nationale pour les aînés. En 2014, le magazine canadien Maclean’s l’a proclamé l’une des 50 personnes les plus influentes du Canada et sa voix la plus convaincante pour la défense des personnes âgées. Hors du Canada, le Dr Sinha est membre de l’American Geriatrics Society et du Conseil consultatif scientifique de la Croix-Rouge américaine. Le Dr Sinha a également agi à titre de consultant et conseillé des hôpitaux et des autorités sanitaires en Grande-Bretagne, en Chine, en Islande, à Singapour, à Saint-Kitts-et-Nevis et aux États-Unis sur la mise en œuvre et l’administration de modèles uniques, intégrés et innovants de soins gériatriques qui permettent de réduire le fardeau de la maladie, d’améliorer l’accès et la capacité et, enfin, de promouvoir la santé.
“The Ontario Health Study’s Aging Study matters to me because I know it will make a significant contribution to support Ontarians living longer and living well.”
Le Dr Walter Siqueira est doyen du Collège de médecine dentaire et professeur titulaire à l’Université de la Saskatchewan.
. À titre de doyen, le Dr Siqueira est à la fois directeur des études et directeur général du Collège de dentisterie. De plus, le Dr Walter Siqueira (h-index = 45) dirige le laboratoire de recherche en protéomique salivaire au Collège de dentisterie. Le programme du Dr Siqueira en protéomique, diagnostiques et traitements utilisant la salive est unique au Canada et l’un des rares dans le monde. Son programme de recherche est financé par les IRSC, le CRSNG, la FCI, la SHRF, le Groupe de travail sur l’immunité contre la COVID-19, la FAPESP et des contrats de recherche avec l’industrie. Son expérience en tant que clinicien dentaire et scientifique lui a permis d’intégrer la science fondamentale à la recherche clinique appliquée et de promouvoir l’application des connaissances. Le Dr Siqueira est considéré comme une autorité mondiale dans le domaine de la recherche salivaire. Les travaux universitaires du Dr Siqueira sont impressionnants, avec plus de 125 publications, un indice h de 45, un financement de la recherche atteignant plus de 9,1 millions $. De plus, en raison de ses recherches innovantes, le Dr Siqueira a été invité à présenter plus de 50 exposés dans des universités et lors de conférences nationales et internationales. Le Dr Siqueira a reçu plusieurs distinctions prestigieuses en enseignement et en recherche. Il a été récipiendaire du prix W.W. Wood pour l’excellence en éducation dentaire de l’Association des facultés de médecine dentaire du Canada. Il a reçu le prix du chercheur salivaire de l’année 2012 du groupe de recherche salivaire de l’Association internationale de recherche dentaire (IADR). Le Dr Siqueira a également été récipiendaire de la célèbre bourse salariale de nouveau chercheur des IRSC. En 2018, il a reçu de l’Université Western le titre d’« Érudit de la faculté ». Ce titre reconnaît un chercheur accompli qui a maintenu un excellent dossier en enseignement et en recherche et qui a récemment obtenu une distinction dans l’un de ces deux domaines. En outre, le Dr Siqueira est récipiendaire du prix de Scientifique émérite de l’IADR, le titre international le plus prestigieux en sciences de la santé bucco-dentaire. Récemment, le Dr Siqueira a été élu membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé (ACSS). Collectivement, les vastes contributions du Dr Siqueira à l’innovation et à la créativité en recherche, à la formation de la prochaine génération de professionnels hautement qualifiés en santé bucco-dentaire et aux activités de direction universitaire reflètent sa reconnaissance nationale et internationale en tant qu’ambassadeur de la recherche en santé bucco-dentaire et de l’enseignement dentaire au Canada et dans le monde entier.
Allan R. Slomovic est directeur de la recherche au Service des maladies oculaires externes et de la cornée, du Toronto Western Hospital et du University Health Network. Il préside la formation professionnelle continue à la Société canadienne d’ophtalmologie et est ancien président de la Société canadienne de la cornée. Il est professeur agrégé d’ophtalmologie à l’Université de Toronto.
Le Dr Slomovic a obtenu une maîtrise en psychologie clinique de l’Université de Montréal et a complété sa résidence à l’École de médecine de l’Université de New York. Le Dr Slomovic a été boursier du Bascom Palmer Eye Institute, à Miami, pour poursuivre ses études sur les maladies oculaires externes et de la cornée et la microchirurgie au laser. Le Dr Slomovic fait carrière dans l’enseignement depuis plusieurs années et a notamment été directeur du programme d’ophtalmologie de l’Université de Toronto entre 1991 et 2001, où il a formé une trentaine de spécialistes en maladies oculaires externes et de la cornée provenant du Canada, des États-Unis, d’Israël, d’Australie, de Singapour, de la Malaisie, de la Thaïlande, des Philippines et du Royaume-Uni. En 2001, le Dr Slomovic a reçu le prix de mentor de l’année du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. Il a publié de nombreux articles sur les maladies oculaires externes et de la cornée et sur la chirurgie réfractive, et il a prononcé des conférences à l’étranger.
« L’ÉSO nous offre une occasion unique de recueillir des renseignements importants sur les déterminants de la santé en Ontario. Les retombées qui en découleront pour la prestation des soins de santé axés sur le patient et la recherche sont considérables. »
Julia Spaniol est professeure adjointe à l‘Université Ryerson, où elle dirige le laboratoire sur les processus mnémoniques et décisionnels.
La Dre Spaniol a reçu un doctorat en psychologie cognitive de l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill et elle a poursuivi des travaux postdoctoraux au centre médical de l’Université Duke et au Rotman Research Institute du Baycrest Centre. La Dre Spaniol utilise des approches comportementales et axées sur la neuro-imagerie pour étudier les changements cognitifs liés à l’âge. Elle s’intéresse plus particulièrement à l’impact de la motivation suscitée par récompense sur la mémoire et la prise de décision chez les adultes plus jeunes et plus âgés.
« En tant que psychologue de la cognition, je suis emballée d’avoir la possibilité de contribuer à l’ÉSO. La santé du cerveau et la vitalité cognitive ont une importance critique à tout âge. Étant donné l’augmentation de l’espérance de vie, il est essentiel que nous comprenions comment les changements dans la fonction cognitive évoluent au cours de la vie et comment il sont liés à d’autres aspects de la santé ».
Duncan Stewart est chef de la direction et directeur scientifique de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, cardiologue praticien et l’un des pionniers de la recherche cardiovasculaire au Canada.
Il est reconnu pour ses nombreuses découvertes importantes en biologie des vaisseaux sanguins, ainsi que pour son dévouement à transposer ces découvertes en bénéfices pour les patients et la société. Le Dr Stewart est à l’origine d’un certain nombre de découvertes séminales qui ont fait ressortir l’importance des facteurs endothéliaux dans la santé et la maladie, notamment le rôle du système d’oxyde nitrique dans l’angiogenèse et de l’endothéline-1 dans l’hypertension pulmonaire. Il a également dirigé le premier essai clinique au monde d’une thérapie cellulaire à base génétique pour traiter l’hypertension pulmonaire.
Stephen C. Strother a étudié la physique et les mathématiques à l’Université d’Auckland et a obtenu un doctorat en génie électrique de l’Université McGill en 1986. Après avoir séjourné comme boursier au Memorial Sloan-Kettering Cancer Center de New York, le professeur Strother s’est joint au VA Medical Center, à Minneapolis, à titre de médecin principal en tépographie, à l’Université du Minnesota, où il est devenu professeur de radiologie.
En 2004, il est déménagé à Toronto où il est devenu scientifique principal au Rotman Research Institute, du Baycrest Centre, chef associé du Centre for Stroke Recovery, un organisme multi-établissements, et professeur de biophysique médicale à l’Université de Toronto. Ses intérêts en recherche portent sur la neuro-informatique, plus particulièrement la tépographie neuro-informatique et la technique de neuro-imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle et leurs applications en clinique et en recherche sur le vieillissement du cerveau. Il est co-fondateur de Predictek, Inc., une société d’analyses et de diagnostics médicaux de Chicago et rédacteur adjoint de Brain Mapping; il est aussi membre du Comité d’examen de neurotechnologie et ancien président du Comité international des normes en neuro-informatique, au National Institutes of Health, des États-Unis.
« L’ÉSO résout l’un des problèmes les plus difficiles auxquels doivent faire face les chercheurs qui utilisent des techniques spécialisées de neuro-imagerie pour étudier le vieillissement et les maladies du cerveau. Elle permettra d’axer ces études sur de grands groupes en recueillant des renseignements inédits sur l’état de santé des participants. Cela devrait accélérer les découvertes scientifiques et leur application à de nouveaux traitements cliniques plus efficaces. »
Howard C. Tenenbaum est professeur de parodontologie et a été chef de cette discipline durant huit ans à la faculté de médecine dentaire de l’Université de Toronto.
Il a été doyen adjoint des sciences biologiques et diagnostiques durant six ans. Le Dr Tenenbaum est aussi professeur au département de médecine de laboratoire et de pathophysiologie à la faculté de médecine de l’Université de Toronto, et chef de la division de la recherche au département de dentisterie de l’hôpital Mount Sinai. En outre, le Dr Tenenbaum est membre du comité de la FDA pour les appareils et les médicaments dentaires (É.-U.) et vice-président du Comité consultatif fédéral sur les soins dentaires (Canada). Il est coordonnateur des études supérieures à la faculté de médecine dentaire. Le Dr Tenenbaum détient un doctorat en chirurgie dentaire de l’Université de Toronto et il a complété sa spécialité en parodontologie et obtenu un doctorat en biologie cellulaire osseuse. Le Dr Tenenbaum est membre du Collège royal des chirurgiens dentistes du Canada, de l’International College of Dentists et de l’Académie internationale de dentisterie. Depuis 25 ans, il a obtenu des fonds de recherche du Conseil de recherche médicale du Canada, des Instituts de recherche en santé du Canada et d’autres organismes et il poursuit des recherches dans les domaines de la parodontie, de la douleur bucco-faciale et de la biologie cellulaire osseuse (notamment une série d’études sur les cellules osseuses réalisées à bord de la navette spatiale par le sénateur John Glenn). Il a publié plus de 140 articles, chapitres d’ouvrages et résumés analytiques dans des revues scientifiques et cliniques et il a présenté des conférences au pays et à l’étranger.
« Je suis extrêmement enthousiaste devant cette opportunité de travailler en étroite collaboration avec mes collègues des autres professions de la médecine et de la santé. Devant l’émergence de données de plus en plus robustes prouvant l’existence de liens entre la santé bucco-dentaire et le bien-être et la santé en général, je suis d’avis que cette étude nous fournira des données uniques qui nous jetteront un éclairage nouveau sur ces liens. Grâce à ces nouvelles connaissances, je suis sûr que la meilleure compréhension des maladies bucco-dentaires et autres, en particulier les maladies infectieuses et inflammatoires, mais aussi les maladies chroniques, aboutira à des approches plus rationnelles en matière de prévention et de traitement de ces troubles et d’autres. »
Jack Tu était directeur de programme au sein du Groupe de recherche cardiovasculaire et occupait le poste de scientifique principal à l’Institut de recherche en services de santé (IRSS).
Avant son décès en 2018, il était médecin traitant à la Division de la cardiologie du Sunnybrook Schulich Heart Centre et professeur de médecine à l'Université de Toronto. Il était titulaire d’une chaire de recherche du Canada sur les services de santé et chercheur de carrière à la Fondation des maladies du cœur de l’Ontario. Le Dr Tu a présidé le groupe de travail sur la santé et la sécurité cardiovasculaires, spécialisé dans la recherche sur les résultats cardiovasculaires, qui visait à mesurer et à améliorer la qualité des soins de santé dispensés au Canada.
« Les maladies cardiovasculaires (y compris les accidents vasculaires cérébraux) tue environ 1 Canadien sur 3. Les informations recueillies par l’ESO nous permettront de réduire considérablement le fardeau des maladies cardiovasculaires pour les futures générations de Canadiens. »
Karen Urbanoski est scientifique autonome au sein du Groupe de recherche sociale et épidémiologique du Centre de toxicomanie et de santé mentale.
Elle a obtenu un doctorat de l’École de santé publique Dalla Lana en 2010. La Dre Urbanoski a récemment passé deux ans comme chercheure et enseignante au Center for Addiction Medicine de la Harvard Medical School, après avoir travaillé en recherche au Centre de toxicomanie et de santé mentale de 2002 à 2009. Ses intérêts de recherche portent sur l’épidémiologie sociale de la consommation d’alcool et de drogues et de la toxicomanie, notamment les mécanismes de l’étiologie et du rétablissement et les processus de recherche d’aide pour les problèmes liés aux toxicomanies.
George A. Wells est professeur au Département d’épidémiologie et de médecine communautaire de l’Université d’Ottawa et directeur du Centre des méthodes de recherche cardiovasculaire à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa. Il est également professeur au Département de médecine et chercheur principal à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa.
Ses intérêts de recherche portent sur la conception et l’analyse d’essais cliniques, la méthodologie statistique liée à la prestation des soins de santé, les revues systématiques et les méta-analyses, les évaluations économiques, et l’élaboration et l’évaluation de technologies d’aide à la prise de décision pour les patients et les praticiens. Le Dr Wells a collaboré abondamment avec des organismes de recherche gouvernementaux et non gouvernementaux, nationaux et internationaux, ainsi qu’avec les industries pharmaceutique et biotechnologique. Il a été membre du comité exécutif ou du comité de direction de programmes de recherche nationaux et internationaux, de comités externes de surveillance de la sécurité et de l’efficacité, de comités scientifiques d’examen de demandes de subventions, de comités de rédaction et de comités consultatifs scientifiques. Il est rédacteur associé du Journal of Clinical Epidemiology et il siège au comité de rédaction de la Revue de l’Association médicale canadienne.
Albert Wong est neuroscientifique et psychiatre au Centre de toxicomanie et de santé mentale, et professeur à l’Université de Toronto. Il a étudié à l’École de médecine de l’Université de Toronto où il a reçu une formation spécialisée en psychiatrie et obtenu un doctorat en neurobiologie.
Le laboratoire du Dr Wong utilise des modèles animaux et des études cliniques pour examiner les mécanismes génétiques, épigénétiques et développementaux des maladies psychiatriques. Ses domaines d’expertise cliniques sont la schizophrénie et la stimulation du cerveau.
« Les études épidémiologiques prospectives détaillées telles que l’ÉSO revêtent une importance capitale pour recueillir des données de grande qualité sur les risques associés aux maladies. Ces renseignements peuvent jeter un éclairage précieux sur l’étiologie et les interventions préventives. »
Bernard Zinman est professeur de médecine à l’Université de Toronto et scientifique titulaire de la chaire de recherche Stephen et Suzie Pustil sur le diabète à l’Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum de l’Hôpital Mount Sinai, à Toronto, au Canada.
Le Dr Zinman a fait ses études en médecine à l’Université McGill, où il a acquis une formation de second cycle en médecine interne. Il a poursuivi ses études en endocrinologie à l’Université de Toronto. Le Dr Zinman est l’auteur de plus de 550 publications dans des revues nationales et internationales. Il a reçu de nombreux prix, dont la Médaille Charles H. Best pour services distingués dans la cause du diabète (attribué aux chercheurs du DCCT), le prix Alois Beringer Lecture Award, le prix Frederick G. Banting et le prix Gerald S. Wong de l’Association canadienne du diabète (ACD). En 2006, le Dr Zinman a reçu l’Outstanding Physician Clinician Award de l’American Diabetes Association. En 2009, le Dr Zinman a reçu le prix d’excellence pour l’ensemble de ses réalisations de l’Association canadienne du diabète et le prix Novartis pour le diabète, ainsi qu’en 2010. En novembre 2011, le Dr Zinman a été nommé membre de l’Ordre du Canada en reconnaissance de ses réalisations dans les domaines de la recherche et des soins aux patients diabétiques. Thompson Reuters a classé le Dr Zinman parmi le 1 % des meilleurs chercheurs cités dans leur domaine particulier. Ses recherches portent principalement sur les complications à long terme du diabète sucré, le développement de nouveaux traitements pour le diabète de types 1 et 2, le diabète dans les communautés autochtones et les études axées sur la prévention du diabète.
« L’Étude sur la santé Ontario nous donne une occasion inégalée d’établir l’état de santé des Canadiens et constitue une plateforme de recherche exceptionnelle pour étudier des questions de santé fondamentales. »