À propos de l’Étude
Des données essentielles, d’énormes possibilités.
Grâce à plus de 225 000 volontaires de partout dans la province qui fournissent des renseignements sur leur santé à mesure qu’ils vieillissent, l’Étude sur la santé Ontario (ÉSO) met à la disposition des chercheurs un vaste ensemble de données à long terme essentielles pour identifier les profils et les tendances en matière de santé au sein de la population. Les connaissances qu’ils en tireront pourraient déboucher sur de nouvelles stratégies de prévention, de dépistage et de traitement du cancer et des maladies chroniques et améliorer la vie de tous les Canadiens.
Qu’est-ce que l’Étude sur la santé Ontario (ÉSO)?
L’Étude sur la santé Ontario est un programme de recherche permanent qui examine les facteurs de risque qui causent des maladies comme le cancer, le diabète, les cardiopathies, l’asthme et la maladie d’Alzheimer. Entre 2009 et 2017, l’ÉSO a recruté plus de 225 000 résidents de l’Ontario âgés de plus de 18 ans et leur a demandé de remplir des questionnaires en ligne sur leur santé, ainsi que des questionnaires de suivi administrés au fil du temps pour suivre leur état de santé à mesure qu’ils vieillissent. Les chercheurs utiliseront ces renseignements sur la santé pour étudier comment le mode de vie, l’environnement et les antécédents familiaux affectent notre santé avec le temps et pour élaborer des stratégies de prévention, de détection hâtive et de traitement des maladies. L’Étude sur la santé Ontario a également prélevé plus de 40 000 échantillons de sang. Les mesures et les échantillons recueillis aideront les chercheurs à mieux comprendre les facteurs qui influencent notre santé et notre qualité de vie.
S’agit-il d’une étude gouvernementale?
Non. Plus de 320 scientifiques et cliniciens chevronnés d’universités, d’hôpitaux et d’instituts de recherche de l’Ontario ont collaboré à l’élaboration de l’Étude et à la conception de ses questionnaires en ligne sur la santé. Leurs domaines d’expertise englobaient les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, l’obésité et le diabète, la santé respiratoire, le vieillissement, l’audition, la nutrition, la santé mentale, la vision, la neurologie, la dentisterie et l’effet de l’environnement sur la santé.
Qui finance l’Étude sur la santé Ontario?
Cette étude à but non lucratif est financée par quatre organisations : l’Institut ontarien de recherche sur le cancer, Action Cancer Ontario, Santé publique Ontario et le Partenariat canadien contre le cancer.
Pourquoi l’Étude cible-t-elle l’Ontario?
L’Ontario est un excellent endroit pour mener une aussi vaste étude à long terme sur la santé de la population. Non seulement les participants à l’Étude reflètent-ils la riche diversité de la province, mais celle-ci abrite certains des chercheurs les plus talentueux au monde dans le domaine du cancer et des maladies chroniques. L’Étude sur la santé Ontario fait également partie de l’une des plus importantes plateformes nationales de recherche, le Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath). Des données sur la santé de plus de 165 000 des 225 000 participants à l’Étude sur la santé Ontario ont été mises à la disposition du CanPath, l’une des plus vastes cohortes de population dans le monde regroupant sept études régionales sur la santé au Canada.
Les renseignements que je fournis feront-ils vraiment la différence?
Des études similaires ont mené à découvertes importantes dans le passé. Ainsi, l’Étude coronarienne de Framingham, aux États-Unis, qui a débuté en 1948 et qui se poursuit toujours, nous a fait découvrir, en 1960, que fumer la cigarette accroissait le risque de maladies cardiaques. En fait, une bonne partie de ce que nous savons aujourd’hui sur les causes de maladies courantes provient d’études sur la santé des populations. Ce qui distingue l’Étude sur la santé Ontario des autres études est le potentiel qu’elle offre de rejoindre une population vaste et diversifiée résidant en Ontario. En suivant l’état de santé d’un aussi grand nombre de gens différents, l’Étude pourrait découvrir de nouveaux facteurs de risque ou des combinaisons de facteurs de risque et pourrait permettre d’examiner plusieurs maladies moins répandues. L’ÉSO profitera aussi de la possibilité de faire le lien avec plusieurs sources de renseignements précieux que l’on retrouve uniquement en Ontario, par exemple le Registre d’inscription des cas de cancer de l’Ontario. L’Ontario possède certaines des bases de données en santé les mieux couplées – des données recueillies à des fins administratives.